État civil :
Né le 7 juillet 1766
Décédé le 18 juin 1815
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

DUHESME (GUILLAUME-PHILIPPE (*), COMTE), pair des Cent-Jours, né au Bourgneuf (Saône-et-Loire) le 7 juillet 1766, mort à Mont-Saint-Jean (Belgique) le 18 juin 1815, fit ses études au collège de Dijon, et, au moment de la Révolution, fut nommé commandant de la garde nationale de Bourgneuf. En 1791, il équipa à ses frais une compagnie franche de deux cents hommes, et la conduisit à Dumouriez, qui le nomma lieutenant-colonel. Très sévère sur la discipline, il reçut le commandement de la place de Ruremonde, et fit la guerre de partisans. Blessé au combat du bois de Villeneuve (6 juillet 1793), il parvint à rallier les fuyards, et fut tait général de brigade par les représentants en mission. En 1794, il commanda l'avant-garde de l'armée du Nord, se distingua à Charleroi, à Marchiennes, contribua à la victoire de Fleurus, et remplaça Kléber devant Maëstricht. Après la reddition de la place, Duhesme fut promu général de division (18 brumaire an III. Il passa ensuite aux armées de Hoche, de Pichegru et de Moreau, effectua une belle retraite devant Manheim, et montra une grande valeur à Biberach et à Kehl ; ce fut lui qui présenta au Directoire (28 février 1793) les drapeaux conquis par l'armée du Rhin. Envoyé à l'armée d'Italie, il commanda l'aile gauche de Championnet, et eut une grande part à la prise de Naples et à la soumission de la Calabre insurgée. Il subit le contrecoup de la disgrâce de Championnet, puis reprit du service à l'armée des Alpes, puis à l'armée gallo-batave dont il commanda l'aile gauche ; le premier consul l'appela ensuite au commandement de la dix-neuvième division militaire. Membre de la Légion d'honneur (19 frimaire an XII), grand officier de l'ordre (25 prairial suivant), président du collège électoral de Saône-et-Loire, il fit de nouveau partie de l'armée de Naples en 1805, puis de 1 armée d'Espagne (1807) ; il s'empara de Barcelone et y commanda jusqu'en 1810. Rappelé en France, sous prétexte de faiblesses dans son administration, il fut tenu à l'écart, et ne reprit du service qu'en 1814, sous les ordres du duc de Belluno. Duhesme soutint à Montereau le choc des corps bavarois, et, à Arcis, repoussa l'attaque d'une division russe. La première Restauration le nomma inspecteur général d'infanterie (1er juin 1814) et chevalier de Saint-Louis (27 juin). Aux Cent-Jours, il se rallia à l'empereur, qui l'éleva à la pairie (2 juin 1815) et lui remit le commandement de la jeune garde. C'est à la tête de sa division qu'il fut glorieusement tué à Waterloo. On a de lui : Précis historique de l'infanterie légère et de son influence dans la tactique des différents siècles (1806). - Essai sur l'infanterie légère (1814). La ville de Paris a donné son nom à l'une de ses rues.

(*) Note de la Division des Archives :

Les Archives départementales de Saône-et-Loire signalent que les prénoms du général Duhesme sont « Guillaume Philibert », alors que le Dictionnaire Napoléon de Jean Tulard indique quant à lui « Philibert Guillaume », mais c'est sous « Guillaume-Philippe » qu'il est désigné dans le Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891).

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Guillaume-Philippe DUHESME

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