- État civil :
- Né le 17 mars 1776
Décédé le 15 octobre 1836
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Pair de France
Cent-jours - Nommé à la Chambre des pairs par Napoléon le 2 juin 1815
Pair de France
LE MAROIS (JEAN-LÉONOR-FRANÇOIS, COMTE), député au Corps législatif de 1807 et pair des Cent-jours, né à Bricquebec (Manche) le 17 mars 1776, mort à Paris le 15 octobre 1836, « fils de Guillaume Le Marois et de Renée Leclere », entra, en 1774, à l'Ecole de Mars, puis, à la suppression de cette école, devint aide de camp de Letourneur envoyé à Toulon. Nommé lieutenant après le 13 vendémiaire, il passa sous les ordres de Bonaparte, qui se l'attacha d'une manière toute particulière. Capitaine lors de la campagne d'Italie, il se distingua à Lodi et à Roveredo, où il fut blessé grièvement, puis à Arcole. Ce fut lui que Bonaparte envoya à Paris pour présenter au Directoire les drapeaux pris a l'ennemi. Nommé chef de bataillon quelques jours plus tard, il ne put, en raison de ses blessures, prendre part à l'expédition d'Egypte. Colonel après Marengo, général de brigade en l'an X, il reçut du premier Consul le commandement des Côtes-du-Nord. Membre de la Légion d'honneur (23 vendémiaire an XII), commandeur de l'ordre (25 prairial), il fut nommé général de division le lendemain d'Austerlitz, participa à la campagne de Prusse, fut blessé à Iéna, et devint gouverneur du cercle de Wittemberg, où il eut à réprimer l'insurrection de Torgau. Successivement gouverneur de Stettin, de Varsovie et d'Aucune après Tilsitt, il fut élu, le 7 mars 1807, par le Sénat conservateur, député de la Manche au Corps législatif, créé comte de l'Empire le 15 juin 1808, et élevé à la dignité de grand-officier de la Légion d'honneur le 23 août suivant. Gouverneur de Rome en 1810, il fut appelé au commandement des troupes à Boulogne pour protéger les côtes de France contre les tentatives des Anglais; il désapprouva la campagne de Russie en disant « qu'il ne fallait plus compter revoir Paris, à moins que ce ne soit au retour de la Chine, car on ne peut plus s'arrêter. » Il fut chargé, en 1814, de la défense de Magdebourg, dont il s'acquitta avec la plus grande valeur. Louis XVIII lui accorda la croix de Saint-Louis. Au retour de l'île d'Elbe, Napoléon nomma Le Marois pair des Cent-jours, le 2 juin 1815, puis le mit à la tête des 14e et 15e divisions, qu'il quitta bientôt pour diriger le 5e corps avec lequel il combattit à Fleurus et à Waterloo. Il était à Rouen, occupé à réorganiser la garde nationale pour la faire marcher à l'ennemi, quand il apprit la seconde rentrée des Bourbons; il abandonna alors son commandement et se retira dans ses propriétés de Normandie. Il fut admis à la retraite, comme lieutenant général, le 13 août 1832.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean-Léonor-François LE MAROIS
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