État civil :
Né le 2 octobre 1777
Décédé le 30 décembre 1836
Pairs de France

Pair de France

Fait partie de la liste des exclus en application de l'article 68 de la Charte constitutionnelle de 1830.

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

SESMAISONS (LOUIS-HUMBERT, COMTE DE), député de 1815 à 1816, de 1820 à 1827 et pair de France, né au château de Neuville, commune de Gambais (Seine-et-Oise) le 2 octobre 1777, mort à Nantes (Loire-inférieure) le 30 décembre 1836, « fils de Louis-Henry-Charles-Rogatien de Ses maisons, mestre de camp de cavalerie, et de Pauline-Mélanie de Laverdy », entra, à la première Restauration, dans la maison du roi, qu'il suivit à Gand pendant les Cent Jours. Elu, le 22 août 1815, député du grand-collège de la Loire-inférieure par 96 voix (162 votants, 212 inscrits), il prit place parmi les rovalistes les plus intransigeants, demanda, le 27 octobre, la peine de mort pour le déploiement du drapeau tricolore, et la déportation hors du continent européen pour cris séditieux, fit partie de la commission de la loi dite d'amnistie, accusa M. Decazes de l'évasion de Lavalette et réclama une enquête, proposa que l'éligibilité des députés fût fixée à 25 ans, et parla sur l'impôt sur le sel. Après la dissolution de la Chambre introuvable, il fut nommé lieutenant-colonel et chevalier de Saint-Louis. Il échoua dans le grand collège de la Loire-inférieure, aux élections du 25 mars 1819, avec 316 voix contre 534 à l'élu, M. de Saint-Aignan, puis fut successivement réélu, le 13 novembre 1820, par 166 voix (266 votants, 279 inscrits); le 10 octobre 1821, par 150 voix (234 voix, 273 inscrits); le 6 mars 1824, par 168 voix (268 votants, 291 inscrits). Il ne cessa de figurer dans la majorité royaliste et approuva toutes les mesures proposées par les ministres. En 1824, il devint gentilhomme de Monsieur à la place de son père décédé. Nommé pair de France par M. de Villèle le 5 novembre 1827, il ne se fit remarquer à la Chambre haute que par son dévouement aux ministres, et rentra dans la vie privée, après les journées de juillet, en vertu de l'article 68 de la nouvelle Charte. Collaborateur assidu de la Quotidienne, M. de Sesmaisons a en outre publié : Le chant des martyrs (1826), sur l'affaire de Quiberon; Opinion dans la discussion sur la loi de la presse (1827); Opinion sur la loi départementale (1829); Opinion dans la discussion sur la dotation de la Chambre des pairs, à l'article relatif à la transmission (1829), et quelques autres brochures.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis-Humbert SESMAISONS

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