Le groupe interparlementaire d'amitié France-Yémen lance avec plusieurs entreprises le club d'affaires franco-yéménite

Le groupe interparlementaire d'amitié France-Yémen, présidé par M. André Ferrand (UMP, Français établis hors de France), a organisé, jeudi 6 juillet 2006, en présence de son Excellence M. Ameer Salem Alaidroos, ambassadeur de la République du Yémen à Paris, la réunion de lancement du club d'affaires franco-yéménite, avec les entreprises françaises intéressées, à la Monnaie de Paris. Cette institution, qui a obtenu un nouveau contrat avec la Banque centrale du Yemen en avril 2006, frappe depuis de nombreuses années les pièces yéménites et son directeur, M. Dov Zerah, a pu témoigner des réelles opportunités qu'offre ce pays.

Le club d'affaires franco-yéménite vise à partager les expériences des entreprises françaises déjà présentes au Yémen, à recenser les difficultés rencontrées, pour en discuter ensuite avec nos partenaires yéménites, et, pour les entreprises intéressées par les opportunités d'affaires ou d'investissement au Yémen, à les mettre en relation avec les bons interlocuteurs, en relation avec la mission économique à Sanaa. Il entend profiter du nouveau climat d'affaires entre la France et le Yémen, issu de l'investissement de la société Total dans le projet de liquéfaction et d'exportation du gaz naturel Yemen LNG (4 milliards de dollars d'investissement), qui est le plus gros investissement étranger jamais réalisé au Yémen.

La première réunion du club d'affaires franco-yéménite a réuni plus d'une trentaine de participants, parmi lesquels de grandes entreprises françaises (Total, France Telecom, GDF...), mais aussi des PME travaillant dans le domaine parapétrolier ou dans l'assistance technique (pour les cimenteries notamment...).

Total a indiqué que plusieurs contrats seraient encore lancés autour du projet Yemen LNG, notamment dans le domaine des infrastructures portuaires (remorqueurs par exemple), mais aussi pour respecter ses engagements en matière de développement durable auprès des populations locales (eau, électricité, santé...). Son soutien au développement de l'école française de Sanaa fait désormais du Yémen un pays plus attractif pour les expatriés français et leurs familles.

Ont participé, en outre, au lancement du club la plupart des organismes publics ou privés de soutien aux exportations françaises et à la coopération franco-yéménite : Chambre de commerce Franco-Arabe, Groupement des entreprises pétrolières (GEP), UBIFRANCE, Direction générale du Trésor et de la Politique économique (DGTPE), Agence française de développement (AFD). Ceux-ci pourraient prendre une part importante dans le développement du club d'affaires.

Le déplacement récent du groupe interparlementaire d'amitié au Yémen, en avril 2006, a permis à ses membres de prendre conscience des perspectives intéressantes, dans le pays, pour des investisseurs français dans les secteurs suivants : tourisme, infrastructures (eau, centrales électriques, déchets), pêche, équipements portuaires, cimenteries. Il convient d'encourager enfin une coopération triangulaire entre les compétences françaises, les capitaux saoudiens et la main d'œuvre yéménite.