Christian Cambon (Les Républicains - Val de Marne), président du groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc, soutient l’initiative du Royaume du Maroc visant à rétablir la libre circulation des biens et des personnes dans la zone tampon de Guerguerat. Christian Cambon, qui préside la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, rappelle son attachement au cessez-le-feu et appelle à une relance du processus politique, sous l’égide des Nations Unies.

Récemment, la zone de Guerguerat, située au Sud à la frontière avec la Mauritanie, a été l’objet d’une forte tension, à la suite du blocage, par des milices du Front Polisario, du principal point de passage économique et humain entre le Maroc et la Mauritanie, par lequel transite aussi un important flux de marchandises entre l’Europe et l’Afrique.

"La France se tient aux côtés du Maroc, son meilleur allié en Afrique", a déclaré Christian Cambon. Il a souligné le rôle majeur du Maroc sur la scène internationale pour maintenir la sécurité et la stabilité et lutter contre les trafics et le terrorisme, notamment au Sahel, où nos soldats sont engagés, ou en Libye, comme l’ont illustré les récentes négociations menées sous l’égide du Maroc entre les délégations du Haut Conseil d’Etat libyen et du Parlement de Tobrouk.

"Depuis 45 ans, le Royaume du Maroc a consenti des efforts considérables pour cette région et ses habitants en investissant dans l’éducation, la santé, le logement, les activités économiques et les infrastructures", a indiqué Christian Cambon. Il a rappelé qu’une délégation du groupe d’amitié du Sénat s’était rendue sur place en avril 2019, notamment dans les villes de Laâyoune et Dakhla, pour étudier la situation et s’entretenir avec la population. "Les populations civiles ont besoin de développement économique et social pour vivre en paix", a souligné Christian Cambon.

Il a rappelé le soutien de la France à la recherche d’une solution juste, durable et mutuellement agréée, sous l’égide de l’ONU, et conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, en considérant le plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 comme une base sérieuse et crédible pour une solution négociée.

Guillaume RENAUDINEAU
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