Question de M. PROUVOYEUR Claude (Nord - RPR) publiée le 08/05/1986

M. Claude Prouvoyeur exprime à M. le ministre de l'éducation nationale son inquiétude sur les conséquences des modifications des études du second cycle sur l'enseignement des langues à moindre diffusion. En effet, la langue vivante II ne sera plus matière obligatoire dans certaines sections et ne sera même plus facultative dans les sections G, D ou E. Enfin, la langue vivante III est purement et simplement supprimée. Ne serait-il pas en effet souhaitable de maintenir une troisième langue vivante en première et terminale afin d'assurer la continuité de cette option pour les élèves qui l'auraient choisie en seconde. Ne serait-il pas souhaitable, de la même façon, d'ouvrir une option LV/II dans au moins deux ou trois C.E.S. en liaison avec le lycée du secteur et en permettre aussi l'ouverture en L.E.P.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 14/08/1986

Réponse. -L'inquiétude au sujet des incidences de l'arêté du 13 février 1986 sur l'enseignement des langues vivantes dans le second cycle long n'est pas justifiée. Le ministre de l'éducation nationale a annoncé le 28 avril dernier sa décision d'abroger cet arrêté et de poursuivre et approfondir la réflexion sur les lycées. Quant à l'ouverture des options de seconde langue vivante étrangère dans les collèges, il est en effet souhaitable, comme le suggère l'honorable parlementaire, qu'elle intervienne en liaison avec l'enseignement de langue vivante étrangère dispensé dans le second cycle. Une continuité entre les deux niveaux du collège et du lycée ne peut que contribuer à l'efficacité de cet enseignement. Différentes instructions ont d'ailleurs invité les recteurs et inspecteurs d'académie à établir une carte académique de l'enseignement des langues qui assure à cet égard la coordination nécessaire. Cette politique sera renforcée.

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