Question de M. BALARELLO José (Alpes-Maritimes - U.R.E.I.) publiée le 23/10/1986

M. José Balarello attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les découvertes archéologiques effectuées à Paris dans la cour du Louvre. Le travail des archéologues a mis au jour des vestiges de l'époque du néolithique, anciens vestiges qui laissent prévoir d'autres découvertes dans les couches plus anciennes du sol parisien. Or, l'arrêt des fouilles est prévu pour le 31 octobre, ce qui est beaucoup trop tôt. Il serait utile pour le patrimoine français de laisser les archéologues continuer leur lent et minutieux travail pendant encore au moins deux ou trois mois. Il lui demande quelle mesure il compte prendre à ce propos.

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Réponse du ministère : Culture publiée le 18/12/1986

Réponse. -Dans le cadre des fouilles du Grand Louvre à Paris, à proximité de l'arc de triomphe du Carrousel et sur des zones où furent récemment découverts des fours de tuiliers liés à l'activité de Bernard Palissy, les archélogues ont mis au jour des vestiges beaucoup plus anciens : un ensemble de fossés et des sépultures de la tène finale, des couches archéologiques ainsi qu'une inhumation du néolithique ancien. Alors que l'arrêt des fouilles était prévu pour le 31 octobre 1986, devant l'importance de ces découvertes et afin de laisser les archéologues continuer leur lent et minutieux travail, l'établissement public du Grand Louvre, maître d'ouvrage, a accepté une modification du planning de construction, une prolongation des opérations de fouille jusqu'au 30 novembre et la prise en charge complète d'une équipe complémentaire de six archéologues qualifiés et de leur fonctionnement pendant un mois. Ces mesures sont suffisantes pour permettre l'achèvement desfouilles en cours.

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