Question de M. FRANÇOIS Philippe (Seine-et-Marne - RPR) publiée le 14/07/1988

M. Philippe François rappelle à M. le ministre de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire le sort tumultueux qui a longtemps été réservé à l'Opéra-Comique. En conséquence, il lui demande comment il envisage l'avenir de cet établissement dans l'ensemble des scènes parisiennes, en particulier sur le plan financier. Quels programmes sont prévus pour assurer les saisons à venir ? Quel budget sera alloué à cet établissement qui semble le seul qui puisse assurer actuellement les débuts des jeunes chanteurs formés par l'Ecole nationale d'art lyrique à l'initiative du Gouvernement ?

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Réponse du ministère : Culture publiée le 13/10/1988

Réponse. - C'est en effet dans le cadre général d'un équilibre de programmation entre les différents théâtres lyriques parisiens (palais Garnier, salle Favart, Opéra de la Bastille, théâtre des Champs-Elysées, théâtre musical de Paris...) que la destination optimale de la salle Favart doit être précisée. Seul cet équilibre est de nature à conforter durablement la position de la salle Favart. M. Pierre Bergé a été nommé le 31 août 1988 président des théâtres de l'Opéra de Paris (palais Garnier, salle Favart et Opéra de la Bastille). Dans ce cadre, il sera amené à préciser prochainement la structure de programmation et les modalités d'organisation de chacune des salles et, à partir de là, à valider des budgets d'exploitation prévisionnels. L'action pédagogique en faveur des chanteurs français, par l'intermédiaire de l'Ecole d'art lyrique, ne se trouve en rien mise en cause. Bien au contraire, la poursuite du renouveau de l'enseignement du chant français, entamé dès 1982, et les mesures d'insertion professionnelle des chanteurs sont des priorités de la politique nationale de l'art lyrique. A cet égard, des formes nouvelles d'insertion vont être développées avec l'aide de l'Etat : constitution d'ensembles de chanteurs à l'occasion de représentations supplémentaires produites par des théâtres lyriques de province, dans des villes habituellement privées de spectacles lyriques ; contrats de fidélisation entre ces théâtres et des chanteurs qui bénéficieront ainsi d'un véritable " plan de carrière ".

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