Question de M. VOISIN André (Indre-et-Loire - RPR) publiée le 15/09/1988

M. André-Georges Voisin attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la forêt sur l'importation du gibier destiné à la chasse dans notre pays. En effet, de nombreux syndicats achètent des gibiers à plumes et à poils afin de repeupler les régions qui en ont besoin. Il lui demande quelles mesures sanitaires sont prises en dehors de la " quarantaine " envers ces animaux pour lesquels des cas de maladie, notamment de tularémie, semblent avoir été décelés sur les lièvres.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 01/12/1988

Réponse. - Le réseau de surveillance sanitaire du gibier en nature, mis en place par l'Office national de la chasse, en collaboration avec les laboratoires des services vétérinaires, n'a pas permis de conclure à une origine exotique des foyers de maladies contagieuses observés sur le gibier du territoire national. Selon les risques spécifiques à chaque espèce, les exigences sanitaires requises pour l'importation de gibier comprennent des conditions relatives au statut sanitaire des régions ou des élevages d'origine éventuellement associées à des tests sérologiques ou allergiques individuels ainsi qu'à des contraintes d'isolement avant l'expédition des animaux. En ce qui concerne la tularémie, la maladie est implantée naturellement en France dans certains territoires dont le biotope est particulièrement favorable au maintien de l'enzootie en raison de l'existence de populations importantes de micromammifères et de tiques qui contribuent à propager la maladie. Les lièvres importés proviennent de zones indemnes de tularémie selon la définition du code zoosanitaire international et sont par ailleurs soumis avant expédition à un test individuel de diagnostic de la maladie, lorsque le pays d'origine est en zone à risque.

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