Question de M. GOLLIET Jacques (Haute-Savoie - UC) publiée le 16/03/1989

M. Jacques Golliet attire l'attention de M. le ministre de la culture, de la communication, des grands travaux et du Bicentenaire sur l'Ecole du Louvre, dont le prestige n'est plus à montrer. Il ne doute pas que l'excellence de l'enseignement dispensé justifie les crédits mis en place, mais l'existence même d'une dotation de fonds publics implique que soit appliquée à l'organisme bénéficiaire une rigueur administrative. A cet égard, il souhaiterait savoir quels sont les effectifs pour l'année 1988-1989, quel est le taux de réussite des élèves inscrits, quels sont les moyens de contrôler leur présence, quel est le système de contrôle des connaissances qui leur est appliqué. Il aimerait être assuré que les élèves inscrits suivent effectivement l'enseignement prévu à leur intention.

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Réponse du ministère : Culture publiée le 31/08/1989

Réponse. - L'Ecole du Louvre compte pour l'année scolaire 1988-1989, 2 583 élèves inscrits se répartissant comme suit : a) premier cycle (trois ans) : 2 167 ; b) deuxième cycle (un an) : 155 ; c) troisième cycle : 261. Les élèves du troisième cycle préparent une thèse en trois ans. Le taux de réussite des élèves de premier cycle et deuxième cycle est variable selon les disciplines et selon l'année d'enseignement. Il se situe entre 40 p. 100 (première année) et 79 p. 100 (quatrième année) en ce qui concerne les cours généraux d'histoire de l'art, et entre 69 p. 100 et 78 p. 100 en ce qui concerne les cours spécialisés dits cours organiques. Le contrôle des connaissances s'effectue sous forme d'examen à la fin de chaque année scolaire dans les deux premiers cycles. Pour le deuxième cycle, il a lieu en cours d'année de façon systématique sous la forme d'un travail de recherche confié à l'élève suivi de la rédaction d'une monographie de muséologie. Quant au contrôle de présence, il ne peut être efficace que dans les cours organiques complétés par des travaux dirigés du fait du nombre moins important d'élèves que dans les autres cours. On assiste surtout à une assiduité irrégulière en première année, comme cela est général dans tous les cursus d'enseignement supérieur.

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