Question de M. BONNET Christian (Morbihan - U.R.E.I.) publiée le 21/09/1989

M. Christian Bonnet expose à M. le ministre de l'intérieur que le recrutement des sapeurs-pompiers bénévoles se tarit dangereusement, la plupart de ceux qui se portent volontaires ne le faisant que dans l'espoir d'être un peu plus tard recrutés comme employés communaux. Il lui demande si l'une des leçons de l'été qui s'achève ne lui paraît pas devoir être la possibilité, pour les jeunes gens motivés, d'effectuer leur service national dans des corps de sapeurs-pompiers, étant observé que du début à la fin du service leur formation devrait être le fait de cadres confirmés des corps de sapeurs-pompiers.

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Réponse du ministère : Intérieur publiée le 23/11/1989

Réponse. - De nombreux appelés effectuent chaque année un service militaire actif soit à la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (1 285), soit au bataillon des marins-pompiers de Marseille (180), soit dans les unités d'instruction et d'intervention de sécurité civile (1 158) de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loire), Brignoles (Var) et Corte (Corse). Sur décision du Gouvernement, il est envisagé dès 1990 de donner la possibilité aux jeunes d'effectuer un service national sous la forme civile (service actif de défense) dans les centres de secours assez importants pour que l'instruction et l'encadrement soient assurés avec garantie. Ils seraient incorporés dans les unités d'instruction et d'intervention de sécurité civile pour une formation élémentaire de deux mois à l'issue de laquelle ils seraient mis à la disposition des préfets, pour être affectés dans les centres de secours dans le cadre d'une convention définissant les règles de la participation. Cette expérienceconcernerait quatre départements : Isère, Indre-et-Loire, Yvelines et Allier. Les appelés, au nombre annuel de 400 environ, occuperaient deux types d'emplois prioritaires : 1° les sapeurs-pompiers ; 2° les services d'urgence (S.A.M.U. et S.M.U.R.).

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