Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 16/11/1989

M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer sur le nécessaire réaménagement de la R.N. 112 au lieudit Moulin d'Abram commune de Creissan (Hérault). La fréquence et la gravité des accidents survenant quotidiennement font de ce passage un " point noir " qui perdure. Aussi, pour aller dans le sens des décisions prises par votre ministère concernant la sécurité routière, il lui demande de bien vouloir considérer la suppression de ces virages dangereux comme la priorité des priorités.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 24/05/1990

Réponse. - Le ministre de l'équipement, du logement, des transports et de la mer, confirme sa volonté d'améliorer au mieux la sécurité sur les routes nationales dont la modernisation progresssive doit permettre à terme d'assurer aux usagers un bon niveau de service. Il rappelle que dans l'Hérault, la partie de la R.N. 112 considérée comme la plus dangereuse se situe dans l'est du département, jusqu'à Béziers ; c'est à ce titre qu'elle fait actuellement l'objet d'une étude globale de sécurité, afin que puissent être arrêtées en toute connaissance de cause les opérations ponctuelles de sécurité à réaliser dans les meilleurs délais. En ce qui concerne les virages au droit de Creissan, leur rectification demande en effort financier important qui n'a pas été retenu dans le cadre du contrat de Plan ; l'Etat et ses partenaires ont en effet décidé de consacrer en priorité leurs ressources budgétaires disponibles aux opérations de modernisation des infrastructures routières des agglomérations de l'Hérault, telles que, entre autres, la réalisation de la déviation de Juvignac et de la rocade nord de Béziers, l'achèvement de la déviation de Frontignan, l'engagement de la construction des rocades de Sète et de Montpellier et la poursuite des travaux de l'échangeur du Rondelet, avec l'autoroute A. 9. L'importance des sommes inscrites au contrat entre l'Etat et la région, qui s'élèvent uniquement pour l'Hérault à plus de 500 MF, devraient donc permettre d'améliorer sensiblement la fluidité et la sécurité du trafic dans la traversée de ce département. Cette action se poursuivra bien évidemment au cours des années du prochain Plan, dont l'élaboration pourrait fournir l'occasion à l'Etat et ses partenaires de la région Languedoc-Roussillon de redéfinir les priorités pour un contrat de Plan ultérieur.

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