Question de M. COLLETTE Henri (Pas-de-Calais - RPR) publiée le 14/03/1991

M. Henri Collette appelle l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports, sur la création, en 1985, des magistères, formations universitaires sélectives et professionnalisées. Actuellement, soixante-six magistères fonctionnent avec 4 500 étudiants. Il lui demande donc ses perspectives à l'égard de ces magistères puisque aucune création nouvelle n'a été faite depuis plusieurs années. Un rapport d'évaluation demandé, dès l'été 1988, au directeur de l'école normale supérieure de Lyon semble être resté, à ce jour, sans suite positive, alors même qu'il proposait un développement de ces diplômes d'excellence. Il lui demande donc au-delà de ce rapport, de lui préciser la suite qu'il envisage de réserver aux propositions du président de l'Agrema indiquant qu'il " faudrait donc reprendre les créations, passer à quatre-vingts magistères... L'argument budgétaire n'est pas vraiment sérieux. Par rapport à une formation universitaire équivalente (une M.S.T. suivie d'un D.E.S.S.), le surcoût des magistères représente environ deux cents heures complémentaires. C'est une goutte d'eau et notre formation reste moins chère que celle d'un étudiant d'I.U.T. On ne doit plus être frileux. Il faut relever le défi ".

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 25/04/1991

Réponse. - Il n'est pas envisagé pour le moment d'accréditation de nouveaux magistères. Ces formations sont donc toujours aujourd'hui au nombre de 70. Dans le but de développer l'autonomie des universités et compte tenu de la mise en oeuvre de la politique contractuelle, il ne paraît pas souhaitable que l'Etat appuie tel ou tel diplôme d'établissement particulier au détriment d'autres formations proposées dans le cadre du projet pédagogique qui sert de support aux contrats pluriannuels.

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