Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - U.R.E.I.) publiée le 28/05/1992

M. Albert Voilquin attire, une fois de plus, l'attention de M. le Premier ministre sur le fait que le pays, venant de célébrer successivement deux fêtes nationales, le 8 mai et Jeanne-d'Arc, les chaînes nationales n'aient pas éprouvé le besoin de consacrer une séquence quelconque de leur programme pour célébrer ces deux événements : la fin d'un cauchemar, et la naissance d'une nation. Seules quelques minutes d'actualité ont pu rappeler ces faits. Mais il n'est pas convenable, ni admissible, qu'au moment où, rentrant dans le système européen, notre histoire et notre patrimoine soient aussi délaissés et les jeunes générations laissées dans leur ignorance. Il lui demande, tout en respectant la liberté d'expression, que les programmes des chaînes nationales rappellent à nos compatriotes de tels événements.

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Réponse du ministère : Premier ministre publiée le 13/08/1992

Réponse. - Le problème de l'information des jeunes générations sur les grands moments de notre histoire, qui est soulevé par l'honorable parlementaire à propos de deux commémorations récentes, ne se limite pas à la programmation des chaînes de télévision, telle qu'elle se présente le jour même. Outre les sujets d'actualité, il faut souligner que les chaînes de service public incluent dans leurs programmes diverses émissions de caractère historique, ou des reportages, qui contribuent notamment à rappeler aux Français les souffrances de l'Occupation et les conditions de la Libération. De plus, l'éducation nationale a pour mission d'expliquer ces événements aux jeunes. Récemment, à propos de l'affaire Touvier, le ministre de l'éducation nationale et de la culture en a rappelé l'importance aux chefs d'établissement. Le travail accompli par les enseignants, pour faire connaître aux jeunes notre histoire, mérite d'être reconnu et encouragé.

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