Question de M. TAITTINGER Pierre-Christian (Paris - RI) publiée le 22/07/1993

M. Pierre-Christian Taittinger demande à Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la santé et de la ville combien de postes d'attachés humanitaires vont être créés ? Quelles seront les qualifications et les compétences demandées aux candidats ?

- page 1166

Transmise au ministère : Action humanitaire


Réponse du ministère : Action humanitaire publiée le 07/04/1994

Réponse. - 1. Les attachés humanitaires sont actuellement au nombre de soixante-six. Les postes diplomatiques concernés sont les suivants : Abidjan (Côte-d'Ivoire) ; Accra (Ghana) ; Addis Abeba (Ethiopie) ; Amman (Jordanie) ; Ankara (Turquie) ; Bakou (Azerbaïdjan) ; Bamako (Mali) ; Bangkok (Thaïlande) ; Belgrade (Serbie) ; Beyrouth (Liban) ; Bogota (Colombie) ; Brasilia (Brésil) ; Bruxelles (Union européenne) ; Bucarest (Roumanie) ; Budapest (Hongrie) ; Buenos Aires (Argentine) ; Colombo (Sri Lanka) ; Dacca (Bangladesh) ; Dakar (Sénégal) ; Damas (Syrie) ; Dar es-Salaam (Tanzanie) ; Erevan (Arménie) ; Genève (office Nations Unies) ; Guatemala (Guatemala) ; Hanoi (Viet-Nam) ; Islamabad (Pakistan) ; Kampala (Ouganda) ; Khartoum (Soudan) ; Katmandou (Népal) ; Kiev (Ukraine) ; Kinshasa (Zaïre) ; Le Caire (Egypte) ; Lima (Pérou) ; Luanda (Angola) ; Managua (Nicaragua) ; Manille (Philippines) ; Maputo (Mozambique) ; Minsk (Biélorussie) ; Moscou (Russie) ; Nairobi (Kenya) ; New Delhi (Inde) ; Nouakchott (Mauritanie) ; Pékin (Chine) ; Phnom Penh (Cambodge) ; Port-au-Prince (Haïti) ; Prague (République tchèque) ; Praia (Cap-Vert) ; Pretoria (Afrique du Sud) ; Rangoon (Birmanie) ; Sanaa (Yemen) ; San José (Costa Rica) ; San Salvador (Salvador) ; Santiago (Chili) ; Sofia (Bulgarie) ; Tachkent (Ouzbekistan) ; Antananarivo (Madagascar) ; Tegucigalpa (Honduras) ; Téhéran (Iran) ; Tirana (Albanie) ; Tunis (Tunisie) ; Varsovie (Pologne) ; Vientiane (Laos) ; Vilnius (Lituanie) ; Wellington (Nouvelle-Zélande) ; Zagreb (Croatie) ; Sarajevo (Bosnie). 2. L'expérience des dernières années a montré que nos postes diplomatiques avaient un rôle essentiel d'information, d'évaluation, voire de coordination en cas de catastrophes naturelles, de guerres civiles ou de conflits, afin de contribuer à la définition et à la mise en oeuvre des actions par lesquelles la France entend aider à remédier aux conséquences humanitaires de ces situations. Les attachés humanitaires sont généralement désignés, sur proposition de l'ambassadeur, parmi les agents du poste diplomatique ainsi concerné. Le plus souvent, ils appartiennent au personnel du ministère des affaires étrangères, mais peuvent également être choisis parmi les attachés spécialisés (mission culturelle, mission sociale...), voire, dans les pays dits du champ, au sein de la mission d'aide et de coopération. Sauf dans les pays de l'ex-Yougoslavie où ils ont cette seule attribution, les attachés humanitaires vaquent aussi à leurs fonctions premières à la chancellerie diplomatique ou consulaire, au service culturel ou à la mission d'aide et de coopération. Cette double vocation, budgétairement avantageuse, assure par ailleurs la cohérence entre l'action humanitaire et l'ensemble des activités politiques, consulaires, culturelles et économiques du poste diplomatique. Dans les propositions qu'ils font au département en vue de la désignation de l'attaché humanitaire de leur poste, les ambassadeurs prennent en compte la personnalité de l'agent pressenti : il doit pouvoir faire face, sur le terrain, à des situations exigeant une grande rapidité de jugement, du courage physique et moral ainsi qu'un certain savoir-faire technique ; ils prennent également en considération les contraintes internes propres à chaque mission diplomatique.

- page 773

Page mise à jour le