Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 26/11/1998
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication sur l'information parue à la page 5 du numéro 24 (25 février 1998) de la lettre d'information de son ministère selon laquelle " vingt-cinq classes de lecture-découverte du livre se sont mises en place à la rentrée 1997-1998 pour permettre à des jeunes collégiens et lycéens d'entrer de plain-pied dans l'univers du livre, de l'écrit et de la création littéraire ". Il lui demande quel a été lors de l'année scolaire 1997-1998 le bilan de cette expérience, quelles conclusions en ont été tirées et quel est pour l'année scolaire 1998-1999, notamment dans le département du Rhône, le nombre de classes de lecture-découverte du livre mises en place. Combien d'enseignants y sont affectés ?
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Réponse du ministère : Culture publiée le 14/01/1999
Réponse. - Depuis 1996, 50 classes lecture-découverte du livre se sont déroulées. En 1996, 25 projets avait été retenus dans douze régions, dont deux en Rhône-Alpes. 758 000 francs avaient été affectés à ces opérations. Les critères de sélection portent principalement sur la qualité des partenariats envisagés, sur le rapport établi avec la création littéraire et sur la découverte par les jeunes de l'ensemble de la chaîne du livre. La préférence est en général accordée à des établissements scolaires situés en milieu rural ou en zone urbaine sensible. A la rentrée scolaire 1997, 25 dossiers nouveaux ont été soutenus par le ministère de la culture et de la communication (pour un montant total de 736 000 F). Quatre étaient situées en région Rhône-Alpes, dont une à Givors. A partir de l'année scolaire 1998-1999, les classes de lecture-découverte relèvent des crédits déconcentrés en région. Le collège Les Vernes de Givors a reçu une aide de 18 000 francs pour mener à bien son projet. Un nouveau bilan de ce programme sera établi en 1999. Il permettra de recenser le nombre de classes lecture-découverte et le volume de crédits qui leur sont consacrés. Il portera également sur le nombre des enseignants impliqués dans cette démarche. Le bilan de ce programme apparaît très positif : il constitue l'une des formes de l'action commune du ministère de la culture et de la communication et du ministère de l'éducation nationale en faveur de l'éducation artistique.
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