Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 31/12/1998

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur l'information parue à la page 20 du quotidien le Figaro du 7 décembre 1998 selon laquelle le collège national des gynécologues obstétriciens préconise " de faire dans la majorité des cas l'accouchement sous péridurale (anesthésie locale) (...) Cette forme d'anesthésie favorise un meilleur état de l'enfant à la naissance " a commenté le président du groupe de travail. Il souhaiterait savoir quel est son avis sur cette recommandation et s'il entend inciter les médecins concernés à pratiquer l'accouchement sous péridurale " dans la majorité des cas ".

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Réponse du ministère : Santé publiée le 01/04/1999

Réponse. - L'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale est attirée sur la pratique de l'analgésie péridurale réalisée au moment des accouchements. Ce type d'analgésie est employé dans près d'un accouchement sur deux, d'après les chiffres de l'enquête nationale périnatale réalisée en 1995. L'anesthésie générale, quant à elle, ne représente plus que 5,4 % des anesthésies réalisées à la naissance. L'analgésie péridurale est un acte médical qui relève de la compétence des anesthésistes-réanimateurs. Il est donc nécessaire qu'un anesthésiste-réanimateur soit présent sur place ou d'astreinte dans la maternité selon l'activité qu'elle développe. Cette nécessité est réaffirmée dans le décret relatif aux conditions techniques de fonctionnement auxquelles doivent satisfaire les établissements de santé pour être autorisés à pratiquer l'obstétrique. En dehors des indications d'ordre strictement médical, c'est à la femme que doit revenir le choix de recourir ou non à une analgésie péridurale.

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