Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 18/02/1999
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication sur sa réponse à la question nº 8288 parue à la page 2771 du Journal officiel, Sénat, Débats parlementaires, questions remises à la présidence du Sénat, réponses des ministres aux questions écrites du 27 août 1998 dans laquelle il est précisé que l'Institut Médiamétrie " s'est engagé à affiner ses modalités de contrôle, notamment en termes de chronologie et de fréquence des relevés, afin de consolider la nécessaire crédibilité de son activité ".Il aimerait savoir si son ministère s'est assuré de la réalisation de cet engagement.
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Réponse du ministère : Culture publiée le 17/06/1999
Réponse. - L'honorable parlementaire attire l'attention de la ministre de la culture et de la communication sur la réalisation des engagements pris en matière de mesure des audiences de la radio et de la télévision. Les études d'audience réalisées par Médiamétrie pour le compte des acteurs de la radio et de la télévision sont radicalement différentes : elles ne peuvent pas être comparées. A la demande des professionnels, chacune de ces deux études vient de connaître des évolutions majeures visant à améliorer la précision des résultats. Pour la radio, l'enquête " 75 000 " est devenue la " 75 000 p " au début de cette année. Avec cette nouvelle enquête, l'audience de la radio est désormais recueillie sur la base du comportement d'écoute au cours des dernières 24 heures au lieu de la veille. Cette évolution méthodologique majeure fait suite à une décision du comité radio de Médiamétrie, instance paritaire qui définit et valide les études et les mesures : en rapprochant le moment de l'observation de l'audience de celui de l'écoute des interviewés, l'effort de mémoire demandé aux personnes interrogées diminue sensiblement, ce qui doit augmenter la précision de l'enquête. Les tests effectués préalablement à la mise en place de la " 75 000 p " ont été audités par le centre d'étude des supports de publicité (CESP), organisme indépendant, qui public régulièrement ses conclusions. S'agissant de la télévision, la principale amélioration concerne la prise en compte du mode de diffusion numérique, mode auquel l'audimètree actuel n'était pas adapté. En effet, avec un taux de pénétration du numérique de l'ordre de 13 % en 1999, la Franc est en avance par rapport à ses voisins européens, en matière de diffusion et d'équipement des foyers en télévision numérique. Depuis trois ans, l'institut Médiamétrie est associé avec France Télécom pour mettre au point un nouvel appareil permettant de mesurer la réception hertzienne ou analogique par câble - comme le fait l'audiomètre actuel, et d'identifier une chaîne reçuee par le câble numérique ou par le satellite numérique. Ce nouvel audimètre étant maintenant disponible, le panel Médiamat sera mis à niveau dès le début de l'an 2000, en réponse à une décision de la profession, avec l'intégration d'environ 250 foyers équipés d'un décodeur numérique dans ce panel. En outre, le Médiamat fait aussi l'objet de contrôles fréquents par le CESP. Les évolutions des études de Médiamétrie tiennent compte des recommandations faites par le CESP.
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