Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 27/01/2000

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le ministre délégué chargé de l'enseignement scolaire sur la réponse de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie à la question nº 16229 parue à la page 2324 du Journal officiel, Sénat, Débats parlementaires, questions remises à la présidence du Sénat, réponses des ministres aux questions écrites du 8 juillet 1999 dans laquelle il est annoncé la mise en place d'une cellule nationale d'écoute (numéro Azur Handiscol') destiné à répondre aux questions concernant la scolarisation des enfants et adolescents handicapés. Il lui demande quel est à ce jour le bilan de la mise en place d'un tel numéro de téléphone, combien d'appels ont été reçus, quel était la nature des questions posées et aimerait savoir si un tel dispositif est encore en service, et pour combien de temps.

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Transmise au ministère : Éducation


Réponse du ministère : Éducation publiée le 25/05/2000

Réponse. - La cellule téléphonique d'écoute Handiscol est en place depuis le début de l'année 1999 au Centre national d'études et de formation pour l'enfance inadaptée (CNEFEI) de Suresnes. Destiné aux familles d'enfants handicapés ou malades souvent en difficulté face aux problèmes de la scolarisation ainsi qu'aux professionnels qui interviennent auprès de ces enfants et adolescents, ce service a pour objet de permettre aux uns comme aux autres d'exprimer ces difficultés, de recevoir des indications utiles sur des démarches à effectuer, des procédures à suivre, des contacts à lier. L'appel est facturé au tarif local selon le principe du numéro Azur. La cellule reçoit en moyenne 50 à 60 appels par semaine. L'informatisation, effectuée par le centre de Suresnes, des données rendues anonymes recueillies appel par appel, permet d'analyser régulièrement l'évolution des demandes selon la nature des déficiences, les départements... et ainsi d'avoir une connaissance plus précise des problèmes liés à la scolarisation des enfants et adolescents handicapés. On constate ainsi que la majorité des appels émanent des familles (70 %). Le souci essentiel de ces familles est la scolarisation : préparation de l'intégration, mauvaises conditions d'intégration ou de scolarisation, défaut de structures adaptées aux besoins de l'enfant. Cette préoccupation s'exprime très tôt, dès l'école maternelle ; elle s'étend de façon assez continue pendant la scolarité en école élémentaire et en collège. Tous les handicaps sont concernés mais cependant pas au prorata de la prévalence de chaque déficience dans la population. La déficience motrice tient une place exceptionnelle qu'il faut rapporter aux questions d'aménagement de locaux, d'accessibilité, d'équipements technologiques plus que de difficultés d'intégration. En revanche, les difficultés d'intégration d'enfants atteints de trisomie ou d'autismes sont fréquemment soulignées. Ce dispositif permet de lever certains blocages apparus dans le processus d'orientation des enfants et d'avoir une connaissance plus précise des problèmes liés à la scolarisation des enfants et des adolescents handicapés.

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