Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 25/05/2000

M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le Premier ministre sur la situation sociale de la communauté de harkis en France. Les difficultés économiques de ces dernières années et, plus particulièrement, le chômage ont très durement frappé cette communauté. Le taux de chômage des jeunes harkis est plus élevé que celui de la moyenne nationale. Aussi lui demande-t-il d'engager dans les meilleurs délais, des mesures spécifiques pour enrayer la fracture sociale, culturelle et économique de cette communauté.

- page 1811

Transmise au ministère : Emploi


Réponse du ministère : Emploi publiée le 28/09/2000

Réponse. - L'honorable parlementaire attire l'attention du Gouvernement sur la situation sociale de la communauté des harkis en France, en particulier sur le taux de chômage des jeunes. Les mesures demandées sont engagées depuis plusieurs années et ont été prorogées en janvier 1999 jusqu'au 31 décembre 2000 en mettant fortement l'accent sur l'insertion (cf. Circulaire interministérielle du 31 mai 1999). Les résultats enregistrés depuis début 1998 sont en progression de 80 % par rapport aux années précédentes. En ce qui concerne plus particulièrement les emplois-jeunes, des objectifs ont été fixés aux préfets : environ 1 300 contrats ont été signés pour la France entière. Ce sont, au total, plus de 8 500 personnes qui ont été insérées ou réinsérées dans des emplois du secteur marchand, dont 42 % en contrat à durée déterminée, et 17 % dirigées sur des formations qualifiantes permettant un accès direct à l'emploi. L'objectif que s'est fixé le Gouvernement, à savoir ramener le taux de chômage de la communauté au plus près de celui de la population dans son ensemble, a été atteint dans plusieurs départements grâce à la forte mobilisation des services de l'Etat et le concours de cellules pour l'emploi spécifiques ; cet effort sera poursuivi de façon à accompagner jusque dans l'entreprise les ressortissants encore en difficulté.

- page 3330

Page mise à jour le