Question de M. MATHIEU Serge (Rhône - RI) publiée le 20/07/2000

M. Serge Mathieu souligne auprès de M. le ministre de l'éducation nationale l'intérêt des propositions du syndicat des enseignants FEN-UNSA (Fédération de l'éducation nationale-Union nationale des syndicats autonomes) qui propose de relever " le nouveau défi démocratique à trois conditions expresses : que ses modes de fonctionnement et d'organisation soient réformés pour lui permettre de répondre à la nouvelle complexité de ses missions ; que les enseignants soient reconnus et que leur professionnalisme soit renforcé afin que les changements du métier soient maîtrisés, optimisés et non plus subis ; que les écoles, les établissements et les enseignants bénéficient, dans l'exercice de leurs missions, du soutien plein et entier de la société ". Considérant, comme le syndicat des enseignants, que " refuser l'indispensable réforme de l'école, c'est prendre le risque d'une rupture avec l'opinion et d'une implosion du service public d'éducation ", il lui demande de lui préciser la suite qu'il envisage de réserver, notamment dans le dossier " agir pour ne pas subir ", à la proposition tendant à ce que chaque enseignant suive, au minimum, une semaine de formation continue chaque année et dispose, au cours de sa carrière, d'une année complète de formation professionnelle permettant d'acquérir une nouvelle qualification.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 15/02/2001

Réponse. - Dans un contexte de forte évolution des missions de l'école et de réforme des divers niveaux d'enseignement au service de la réussite de tous les élèves, la formation continue des enseignants occupe une place de première importance dans la réflexion du ministre de l'éducation nationale. Elle constitue, en effet, un enjeu stratégique puisqu'elle doit permettre, par l'accompagnement des évolutions de la politique éducative, une plus grande efficacité de l'enseignement et garantir, notamment, la maîtrise par les élèves des apprentissages nécessaires à la construction du savoir, A ce titre, les enseignants du premier degré pourront participer aux programmes de formation élaborés à leur intention. Ils seront fortement sollicités dès l'année scolaire 2000-2001 par des actions de formation continue se situant dans le cadre des orientations ministérielles : maîtrise de la langue, rénovation de l'enseignement des sciences, développement des langues vivantes et des enseignements artistiques. Leur formation s'inscrit dans les dispositions de la circulaire du 20 juin 1972, et donc dans " l'octroi à tout instituteur en position d'activité d'un crédit de formation à temps plein équivalant à une année scolaire, à répartir sur la carrière ".

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