Question de M. TESTON Michel (Ardèche - SOC) publiée le 17/02/2005

M. Michel Teston appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'inquiétude manifestée par les professeurs d'histoire-géographie face au projet de loi relatif à l'avenir de l'école. Les matières enseignées par les professeurs d'histoire-géographie sont des matières essentielles à l'apprentissage de la citoyenneté et des valeurs de la République. Elles permettent aussi aux élèves de comprendre et de s'intégrer dans la société dans laquelle ils vivent. Les professeurs d'histoire-géographie souhaitent donc que leurs matières soient formellement inscrites au sein du socle des fondamentaux. Ils souhaitent également que leurs enseignements soient sanctionnés par une épreuve écrite obligatoire au brevet des collèges. Il souhaite connaître la position du Gouvernement sur les attentes exprimées par les professeurs d'histoire-géographie.

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Réponse du Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche publiée le 05/05/2005

L'histoire, la géographie et l'éducation civique restent des disciplines obligatoires à l'école, au collège et au lycée. L'article 6 du projet de loi d'orientation pour l'avenir de l'école dispose que, dans les connaissances et compétences indispensables à acquérir par chaque élève à la fin de la scolarité obligatoire, figure « une culture humaniste et scientifique permettant l'exercice de la citoyenneté ». L'histoire, la géographie et l'éducation civique contribuent pleinement à la maîtrise de cette partie du socle. Ces disciplines font partie du tronc commun des disciplines obligatoires en classe de 3e. Dans le projet de brevet rénové, tous les élèves seront évalués en histoire-géographie et en éducation civique. De même au lycée, l'histoire et la géographie font partie des enseignements obligatoires du tronc commun de la classe de seconde générale et technologique et du cycle terminal de chacune des séries. Il n'a jamais été prévu de les exclure de l'examen du baccalauréat.

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