Question de M. LEGENDRE Jacques (Nord - UMP) publiée le 26/01/2006

L'apprentissage des gestes de premiers secours au plus grand nombre est unanimement recherché par les pouvoirs publics au travers de la journée d'appel de préparation à la défense (JAPD), mais également par les associations de secouristes. Une étude démontre que si 20 % de la population était formée aux gestes qui sauvent, c'est 10 000 vies qui seraient sauvées chaque année. Car les minutes qui s'écoulent entre l'accident et l'arrivée des secours sont déterminantes, notamment dans le cas d'accidents cardiaques. Un appareil permet également d'augmenter les chances de survie à ce type d'accident, il s'agit du défibrillateur automatique. Présent dans les lieux publics dans de nombreux pays, il permet de multiplier par 10 les chances de survie à un accident cardiaque. Dans notre pays, ce type d'accident représente près de 200 décès par jour. Aussi, M. Jacques Legendre demande à M. le ministre de la santé et des solidarités de bien vouloir lui indiquer le nombre de nos concitoyens formés aux gestes de premiers secours, et si le Gouvernement envisage, comme le font certaines communes en France, de généraliser la présence de défibrillateurs automatiques dans les lieux publics ?

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Réponse du Ministère de la santé et des solidarités publiée le 07/09/2006

Le ministre de la santé et des solidarités est conscient des progrès qu'une large utilisation des défibrillateurs cardiaques externes peut apporter aux victimes d'une crise cardiaque. Il envisage de modifier le décret n° 98-239 du 27 mars 1998 modifié fixant les catégories de personnes non médecins habilitées à utiliser un défibrillateur semi-automatique, en étendant leur utilisation aux professionnels de santé et aux personnes ayant suivi une formation préalable. A cet effet, il a demandé à l'AFSSAPS de lui fournir une expertise sur les modalités d'utilisation afin de définir les opérations à effectuer sur les deux types de défibrillateurs, semi-automatiques et automatiques, trouvés sur le marché. Au vu des résultats de cette expertise, le ministre de la santé et des solidarités procédera éventuellement à la modification du décret précité.

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