Question de Mme DOINEAU Élisabeth (Mayenne - UDI-UC) publiée le 31/03/2016

Mme Élisabeth Doineau interroge Mme la secrétaire d'État, auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion sur les conditions d'intégration des personnes atteintes de la trisomie 21 en France.
Chaque année, le 21 mars est consacré à la journée mondiale de la trisomie 21, journée qui sensibilise le grand public à cette anomalie génétique.
Aujourd'hui encore, dans les cours de récréation, sur les réseaux sociaux, ou dans notre vie quotidienne, nous entendons encore des qualificatifs discriminants à l'encontre des personnes atteintes de la trisomie 21.
Aujourd'hui encore, la trisomie 21 est systématiquement renvoyée à la question du dépistage avant la naissance. Or, cela élude la question de savoir quelle place nous faisons au sein de la société aux personnes porteuses de ce chromosome en plus.
Aujourd'hui encore, on se demande si les enfants trisomiques peuvent aller à l'école, apprendre à lire, écrire compter comme tout le monde. La réponse est oui. Quant à eux, les jeunes adultes trisomiques peuvent aussi vivre de façon autonome et avoir un travail dans le milieu ordinaire.
Mais, tout cela n'est possible que grâce à la bienveillance et à l'ouverture de chacun d'entre nous, afin de ne plus avoir peur, regarder l'autre sans le trouver bizarre, accepter sa différence et l'oublier.
Ainsi, elle souhaite savoir quelles actions entend mener le Gouvernement pour faire évoluer l'image de la trisomie 21 auprès du grand public, où en est l'application de la loi n° 2005-102 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, pour ces personnes. Enfin, elle s'interroge sur le développement de formations spécialisées pour les professionnels de santé et les enseignants.

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Transmise au Secrétariat d'État auprès du Premier ministre, chargé des personnes handicapées


La question est caduque

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