Question de M. LEFÈVRE Antoine (Aisne - Les Républicains) publiée le 21/04/2016

M. Antoine Lefèvre attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la nécessaire reconnaissance des troubles « dys » en milieu scolaire. En incluant le handicap cognitif dans la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, les législateurs ont entraîné une évolution importante pour les « dys ». Désormais, leurs handicaps ouvrent le droit à une compensation par des aides humaines, matérielles et pédagogiques, via un projet personnalisé de scolarisation. L'école est un lieu incontournable pour repérer et accompagner, le plus précocement, les troubles « dys ». Ces troubles spécifiques touchent un secteur isolé du cerveau ; d'autres secteurs, comme l'intelligence, sont préservés. Les enfants « dys » mettent en place des stratégies de compensation qui leur demandent un coût attentionnel énorme. Ils mobilisent une énergie phénoménale pour apprendre comme les autres. Diverses études montrent qu'un à deux enfants par classe seraient atteints. Mais ces troubles spécifiques de l'apprentissage sont encore mal identifiés et mal reconnus, ce qui entraîne de graves conséquences sur la scolarité et l'équilibre de ces enfants. Par ailleurs, le plan d'accompagnement personnalisé s'avère, dans certains cas, insuffisant pour faire reconnaître pleinement leur particularité. Aussi souhaite-t-il savoir quelles mesures sont envisagées par le Gouvernement, afin d'améliorer l'identification et la reconnaissance de ces troubles en milieu scolaire, notamment en matière de sensibilisation et de formation des enseignants, et permettre ainsi d'améliorer la situation de ces enfants en situation de handicap et de leur entourage familial.

- page 1625

Transmise au Ministère de l'éducation nationale


La question est caduque

Page mise à jour le