Question de M. MASSON Jean Louis (Moselle - NI) publiée le 11/08/2022

Sa question écrite du 16 avril 2020 n'ayant pas obtenu de réponse sous la précédente législature, M. Jean Louis Masson attire à nouveau l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur le fait que début avril 2020, en pleine épidémie du coronavirus, l'hôpital de Sarrebourg a fermé sa maternité et sa pédiatrie. L'un des prétextes avancés serait le manque de personnel médical spécialisé. Cette mesure hypothèque la sécurité sanitaire pour les femmes et les enfants dans tout l'arrondissement de Sarrebourg - Château-Salins et va à l'encontre des objectifs de santé publique en milieu rural. La présence sanitaire de proximité reste en effet indispensable et il est inacceptable que les patientes et leurs enfants soient maintenant obligés d'aller à l'hôpital à Lunéville en Meurthe-et-Moselle ou à celui de Saverne dans le Bas-Rhin. Ces hôpitaux sont pourtant eux aussi exposés à la contamination par le covid-19 et il ne faudrait pas que l'épidémie serve de faux prétexte pour cacher une finalité essentiellement budgétaire. Il lui demande donc de lui confirmer, comme cela a été plus ou moins annoncé, que les fermetures susvisées seront bien provisoires et que dès la fin de l'épidémie des efforts seront engagés pour affecter à Sarrebourg le personnel médical nécessaire au fonctionnement du service de maternité et de pédiatrie.

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Réponse du Ministère de la santé et de la prévention publiée le 20/10/2022

Si la maternité de l'hôpital de Sarrebourg a été contrainte de fermer, faute de gynécologues en avril 2020, la situation a pu se stabiliser en termes de personnels médicaux et sa réouverture a eu lieu en juillet 2020. Il n'y a pas eu d'autres périodes de fermetures et le service de pédiatrie, comme la maternité, ont ainsi repris leur fonctionnement. Plus généralement, le ministère est attentif à la situation en périnatalité et travaille à renforcer la qualité et la sécurité des prises en charge tout en mettant des dispositifs en place pour en préserver l'accès. La démographie des professionnels de périnatalité constitue également une source d'attention forte, dans le cadre de la politique renouvelée d'attractivité et de fidélisation qui sera déployée par le ministère, en s'appuyant sur l'amélioration des conditions de vie et de travail, à l'hôpital et pendant les études.

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