Question de M. GROSVALET Philippe (Loire-Atlantique - RDSE) publiée le 22/05/2025
M. Philippe Grosvalet attire l'attention de M. le ministre d'État, garde des sceaux, ministre de la justice sur la politique de réinsertion des détenus menée par le Gouvernement.
En France, afin de lutter contre la récidive, depuis la loi n° 87-432 du 22 juin 1987 relative au service public pénitentiaire, sous la tutelle du ministère de la justice, l'administration pénitentiaire a notamment pour mission la réinsertion des personnes qui lui sont confiées. Cette dernière est assurée par le service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP).
Ainsi, au nombre de 3 702 en 2022, les conseillères et les conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation (CPIP) assurent le suivi de 82 000 détenus et 175 000 personnes en milieu ouvert. Chaque CPIP s'occupe alors en moyenne de près de 70 personnes condamnées.
Or, alors que la population carcérale croît de façon continue, les effectifs de nos 104 SPIP, stagnent, voire régressent. En effet, depuis 3 ans, les SPIP n'auraient pas connu de recrutements. De plus, selon l'organigramme de 2023 du service, 526 postes de CPIP resteraient vacants. Au total, il manquerait 1200 conseillères et conseillers.
Dans ce contexte, il lui demande quelles sont les stratégies que le Gouvernement compte mettre en place afin de renforcer la politique de réinsertion des détenus pour lutter contre la récidive.
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En attente de réponse du Ministère de la justice .
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