Question de M. WEBER Michaël (Moselle - SER) publiée le 03/07/2025
M. Michaël Weber attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre du travail, de la santé, de la solidarité et des familles, chargé de la santé et de l'accès aux soins au sujet de l'indemnisation des victimes qui ont développé des méningiomes après avoir consommé des progestatifs, médicament utilisé pour traiter des troubles gynécologiques, tel que l'Androcur ( acétate de cyprotérone) le Lutéran et le Lutényl (Acétate de nomégestrol).
Une vaste étude épidémiologique menée en juin 2020 a démontré le risque élevé de développer des méningiomes avec la prise de ces médicaments, tumeur cérébrale non cancéreuse, dont l'ablation peut se révéler difficile et nécessite une opération chirurgicale lourde, entraînant de graves séquelles.Dans certains cas, elles sont la cause de troubles cognitifs importants, rendant la victime inapte au travail.
Alors que ce médicament est commercialisé depuis les années 1990, les premières victimes, antérieures à la parution récentes d'études scientifiques démontrant le lien de causalité entre la consommation régulière de ces médicaments défectueux et le développement de méningiomes, rencontrent encore plus de difficultés à obtenir gain de cause.
Devant l'ampleur du scandale sanitaire, il lui demande quelles solutions sont proposées pour venir en aide à toutes les victimes de méningiome imputable à la prescription de ces progestatifs de synthèse.
Il demande si le ministère a l'intention de mettre en place un dispositif d'indemnisation à l'amiable, en nommant un collège d'experts sur la question de ces progestatifs de synthèse, afin que chaque victime puisse bénéficier rapidement d'une indemnisation adaptée à son cas.
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En attente de réponse du Ministère auprès de la ministre du travail, de la santé, de la solidarité et des familles, chargé de la santé et de l'accès aux soins .
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