Question de Mme CUKIERMAN Cécile (Loire - CRCE-K) publiée le 10/07/2025
Mme Cécile Cukierman attire l'attention de Mme la ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles sur la situation des victimes de progestatifs de synthèse tels que l'acétate de cyprotérone, le nomégestrol ou le chlormadinone.
En effet, il apparait que de nombreuses personnes ont développé des méningiomes intracrâniens après une exposition prolongée aux médicaments prescrits pour des pathologies gynécologiques bénignes.
Depuis 2018, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a reconnu les risques accrus de méningiomes liés à l'usage prolongé de ces spécialités, et a renforcé les mesures de surveillance et d'information. Pourtant, il apparaît que les premiers signaux de ce risque étaient connus bien plus tôt, dès le début des années 2000, sans que des mesures de prévention ou d'alerte n'aient été prises de manière suffisante.
Aujourd'hui, des centaines de femmes victimes de ces effets indésirables graves, dont certaines souffrent de séquelles neurologiques lourdes, ont engagé des procédures judiciaires, longues, coûteuses et particulièrement éprouvantes.
Or, malgré les demandes réitérées, aucune réponse ni initiative gouvernementale concrète n'a été engagée à ce jour.
Dans ces conditions, elle souhaite savoir si le Gouvernement entend mettre en place un dispositif d'indemnisation amiable dédié, et si oui, selon quel calendrier. À défaut, il lui demande quelles mesures sont envisagées pour assurer une prise en charge équitable, rapide et digne des victimes de ce scandale sanitaire.
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Transmise au Ministère auprès de la ministre du travail, de la santé, de la solidarité et des familles, chargé de la santé et de l'accès aux soins
En attente de réponse du Ministère auprès de la ministre du travail, de la santé, de la solidarité et des familles, chargé de la santé et de l'accès aux soins .
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