Question de Mme BRIQUET Isabelle (Haute-Vienne - SER) publiée le 10/07/2025

Mme Isabelle Briquet appelle l'attention de M. le ministre d'État, garde des sceaux, ministre de la justice sur la situation préoccupante des services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP).
Les contraintes budgétaires empêchent le bon fonctionnement des SPIP, qui s'occupent de 257 000 personnes placées sous main de justice (PPSMJ), qu'elles soient détenues ou en milieu ouvert.
À ce jour, 526 postes de conseillers pénitentiaires d'insertion et de probation (CPIP) sont vacants alors même que ce sont quelque 1 200 postes qui seraient nécessaires pour répondre efficacement aux besoins exprimés.
Alors qu'un conseiller est censé s'occuper de 60 personnes, ce quota est largement dépassé en Haute Vienne. Avec 16 postes de CPIP, là où 23 seraient nécessaires, ce ratio est porté à 90 personnes suivies par conseiller. Cette situation ne permet pas de garantir un accompagnement efficace aux personnes placées sous main de justice et devient même particulièrement préoccupante au vu de l'augmentation de 17 % des PPSMJ en 5 ans dans le département.
Ce manque de moyens se traduit tant sur les conditions de travail du personnel que sur l'accompagnement des personnes placées sous main de justice.
Elle souhaiterait donc savoir quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour assurer le bon fonctionnement des SPIP et garantir par là même des conditions de travail optimales aux agents.

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En attente de réponse du Ministère de la justice .

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