Question de Mme AESCHLIMANN Marie-Do (Hauts-de-Seine - Les Républicains) publiée le 10/07/2025

Mme Marie-Do Aeschlimann attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre du travail, de la santé, de la solidarité et des familles, chargé de la santé et de l'accès aux soins sur la nécessité d'accélérer le processus d'universitarisation de la formation de pédicure-podologue et d'accompagner notamment l'ouverture d'une nouvelle formation au sein de l'Université d'Orléans.

Réingéniée en 2012, la formation de pédicure-podologue doit aujourd'hui évoluer pour mieux correspondre aux réalités de terrain et préparer les futurs professionnels aux besoins croissants du système de santé. Cette évolution est d'autant plus cruciale que la profession est appelée à jouer un rôle accru en matière de prévention, notamment dans le suivi podologique des personnes âgées, dans un contexte de vieillissement de la population. De nouveaux modules, comme ceux relatifs au numérique en santé ou aux compétences élargies, doivent désormais être intégrés à la formation. L'universitarisation permettrait par ailleurs de rapprocher la profession du monde académique et de faire émerger un corps d'enseignants-chercheurs en sciences de la rééducation. Cette transformation impliquerait une formation en cinq ans et l'obtention du grade master.

L'Ordre national des pédicures-podologues, en lien avec l'Université d'Orléans, propose l'ouverture d'un cursus universitaire dès la rentrée 2026, permettant de former 25 professionnels dans une région actuellement dépourvue d'école. Ce projet répond aux objectifs définis par la mission menée par Stéphane Le Bouler (recherche, parcours étudiants, ancrage territorial, interprofessionnalité) et s'inscrit dans le schéma régional des formations sanitaires et sociales (2022-2027) du Centre-Val de Loire. Les conditions locales sont réunies, mais le projet nécessite une dérogation à l'arrêté du 5 juillet 2012 relatif au diplôme d'État de pédicure-podologue.

Dans un contexte de réforme des études en santé et de réflexion sur leur attractivité, elle souhaite connaître la position du ministre sur l'universitarisation de cette formation et sur la possibilité de délivrer une dérogation permettant l'ouverture de cette première formation en cinq ans à l'Université d'Orléans.

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En attente de réponse du Ministère auprès de la ministre du travail, de la santé, de la solidarité et des familles, chargé de la santé et de l'accès aux soins .

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