C. LES EFFECTIFS
La baisse des effectifs devrait se poursuivre. En 1995, 4.576 emplois ont été supprimés.
En 1996, le nombre de salariés devrait atteindre à 174.200 -contre 178.700 en 1995- après des embauches estimées 2.400. 4.500 emplois seraient supprimés. Cette baisse devrait toucher notamment le siège de la SNCF où il est prévu de faire tomber les effectifs 8.000 à 3.000 personnes en trois ans. Le service national de messageries (Sernam) est également concerné avec la suppression, dès cette année, de 1.200 emplois sur un total proche de 6.000.
D. LES RÉMUNÉRATIONS
L'accord salarial pour 1996 a été signé par trois organisations syndicales sur sept.
L'accord prévoit une augmentation générale de salaires de 1,7 % en niveau, qui correspond à 1,3 % en masse. Il propose, ainsi, pour solder l'année 1995, une prime de 220 francs à laquelle s'ajoute 2 % du salaire de décembre 1995. La direction a enfin prévu d'intégrer dans les salaires, à partir du 1 er avril, un demi-point de l'indemnité de résidence qui représente entre 7 et 9 % de la rémunération, assurant aux retraités une revalorisation de leurs pensions.
Ces dispositions permettent à la direction de la SNCF de respecter le plafond de 3,4 % de hausse fixé par le Gouvernement pour les entreprises publiques en 1996.