2. Préciser les modalités de financement des fonds de garantie

Les fonds de garantie recevraient deux formes de contribution : la souscription de certificats d'association, et des cotisations appelées et non-appelées.

S'agissant du fonds de garantie des dépôts, tous les établissements adhérents ne seront pas nécessairement teneurs de comptes pour compte de tiers. C'est pourquoi votre commission propose de préciser que ces établissements seront tenus d'acquitter une cotisation minimale forfaitaire, qui devrait être quasi-symbolique.

Le mode de calcul des contributions principales mérite ensuite d'être précisé.

Ces contributions doivent reposer sur une assiette : les dépôts pour la garantie des dépôts , la valeur des instruments financiers pour la garantie des investisseurs, enfin les provisions mathématiques pour la garantie des assurés. A cette assiette, un taux doit être appliqué.

Ensuite, des pondérations doivent intervenir afin d'atténuer ou majorer la cotisation due par chaque adhérent en fonction du risque objectif que fait courir l'établissement au fonds de garantie.

Ces éléments pondérateurs sont notamment les fonds propres , la solvabilité et les engagements de l'établissement concerné. Les cotisations déjà versées doivent également atténuer le montant des contributions à venir.

Votre commission propose également de prévoir que la moitié au moins des cotisations ne seront pas appelées . S'il est important que les fonds disposent d'un chargement préalable, le solde restera aisément mobilisable en étant identifié dans les livres des établissements participants et représenté par des actifs cantonnés. Il est inutile de stériliser ainsi des sommes excessives.

Constante dans ses positions vis-à-vis de la contribution des institutions financières , dont elle conteste le bien-fondé, votre commission propose de majorer le crédit d'impôt de C.I.F. auquel donne droit la cotisation aux divers fonds de garantie : celui-ci serait égal à la moitié des charges constatées par chaque adhérent au profit du fonds de garantie la première année (au lieu de 25 %) puis passerait à 75 % puis à 100 % les années suivantes.

Il est également proposé que les établissements mutualistes , dont la CIF peut n'être pas proportionnée aux montants gérés par l'organe central et par les établissements locaux, puissent récupérer le crédit d'impôt non en fonction des cotisations versées, mais en fonction de la CIF acquittée.

Dans le même ordre d'idées, votre commission propose un abattement de 20 % de l'assiette de la contribution des réassureurs aux frais de contrôle engagés par la Commission de contrôle des assurances (cette assiette est constituée des primes versées), car les entreprises de réassurance font l'objet d'un contrôle simplifié.

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