5. ENCOURAGER DE NOUVELLES PRATIQUES DE COMMUNICATION AVEC LES ÉLUS

Le courrier électronique est un autre volet des nouvelles relations entre les citoyens et leurs élus. La rapidité de l'échange doit permettre une amélioration qualitative du rapport avec les élus même si la relation physique demeure indispensable pour régler un certain nombre de difficultés personnelles. Dans leur action quotidienne, on attend des élus qu'ils soient à l'écoute et attentifs aux préoccupations de ceux qui les sollicitent. " La démocratie ne peut souffrir la confiscation du pouvoir de décider. " (M. Lionel JOSPIN le 19 juin 1997).

- L'équipement de l'élu doit aujourd'hui être revu, il ne peut plus se contenter de sa permanence. Chaque élu doit envisager, dès à présent, de disposer d'une adresse électronique et, plus encore demain, au fur et à mesure de la diffusion de ce nouveau mode de communication.

Les élus devront être plus disponibles ; la démocratie moderne suppose qu'ils soient davantage à l'écoute de leur mandants sans leur être inféodés. La diffusion de ces techniques est le seul moyen pour ne pas laisser les réseaux à des minorités agissantes mais aux motivations pas toujours démocratiques.

Les NTIC représentent aussi un outil de communication au service des élus. Ils y trouvent un nouveau moyen de faire connaître leur action.

6. RÉCONCILIER LES FRANÇAIS AVEC LEURS ÉLUS

Les partis politiques ont peu investi le champ des NTIC. Il ne faut pas laisser l'usage d'Internet aux seules minorités qui y trouvent un moyen d'expression et d'amplification de leurs idées. Les partis politiques démocratiques doivent utiliser cet outil.

Les parlementaires peuvent désormais disposer de pages personnelles sur le serveur des Assemblées.

- Il faut envisager de permettre à tous les élus -nationaux comme locaux- de disposer de pages personnelles sur le Web, dès lors qu'ils le désirent.