VII. LA RECHERCHE DE NOUVEAUX VACCINS ET DE NOUVEAUX MÉDICAMENTS ANTIVIRAUX : ESPOIRS ET RÉALITÉS

A - L'ESPOIR D'UN VACCIN UNIVERSEL, PLURIVALENT, VALABLE PLUSIEURS ANNEES

Ce sont les qualités recherchées.

Des vaccins contre la grippe saisonnière qui sont trivalents existent déjà. Ils sont souvent peu différents de ceux en cours les années précédentes, car les virus saisonniers évoluent peu. Il n'est donc pas nécessaire de modifier fondamentalement ceux qui existent.

Le virus de la grippe pandémique A(H1N1) étant de nature différente, il a fallu trouver de nouveaux vaccins pour le contrer.

Des recherches sont néanmoins menées pour étendre le pouvoir de protection des vaccins actuellement disponibles.

L'espoir subsiste de trouver un vaccin efficace contre les différents types de grippe dont la durée de protection serait de quatre ou cinq ans.

B - LA CULTURE CELLULAIRE EST DE PLUS EN PLUS ETUDIEE EN COMPLEMENT DE LA CULTURE SUR OEUFS

Le stock d'oeufs disponible pour la production de vaccins est en effet limité. Ces oeufs doivent en outre avoir été conservés pendant onze jours dans des conditions particulières.

La réflexion a tout d'abord porté sur les conditions de production d'oeufs en quantité suffisante tout au long de l'année (traditionnellement les vaccins étaient produits de septembre à décembre sur des embryons d'oeufs), et 50 millions de dollars y ont été consacrés (la recherche fut confiée à Sanofi).

Parallèlement, la recherche s'est développée sur d'autres modes de culture, notamment cellulaires, et plus particulièrement sur des cellules de chenilles ou de primates. Quelques vaccins sont d'ores et déjà produits de cette manière. Plus chers, ils sont actuellement réservés aux personnes présentant des allergies à l'oeuf.

Cette recherche fait l'objet de financements importants, de l'ordre de deux milliards de dollars.

C - LA RECHERCHE DE NOUVEAUX VACCINS ET DE NOUVEAUX ANTI-VIRAUX

- La recherche sur les nouveaux vaccins porte sur des vaccins produits à partir de l'ADN, de la production de protéines ou de peptides de synthèse. Elle songe à utiliser des microbes comme vecteur, ou des particules semblables aux virus qui serviraient de leurre pour le système immunitaire.

- La recherche sur d'autres antiviraux que le Tamiflu ou le Relenza se porte sur des produits permettant de bloquer la liaison entre le virus et la cellule qu'il infecte, ou d'inhiber l'ARN.

Des recherches portent par ailleurs sur des zanamivirs et des oseltamivirs sous forme intraveineuse, tandis que le peramivir, également sous forme intraveineuse, fait actuellement l'objet d'une procédure d'autorisation.

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