4. Produits pharmaceutiques
| Produits pharmaceutiques | |||
|  |  | Taux de croissance annuel moyen sur la période en francs courants, en % | |
|  | 
                                                                
                                                                    1995
                                                                     | 1992-1995 | 1996-2001 | 
| - Production | 101 | 6,1 | 4,5 | 
| - Importations | 18 | 17,0 | 9,5 | 
| - Exportations | 28 | 11,5 | 9,0 | 
| Source : BIPE | |||
                                            Selon le BIPE, la croissance du secteur des produits
pharmaceutiques devrait se ralentir, en particulier sur les années
1996-1998, en raison des politiques de
                                            
                                                maîtrise des dépenses de
santé
                                            
                                            . Elle demeurerait toutefois relativement soutenue.
                                            
                                            
                                            Ce secteur serait caractérisé par le développement
progressif des
                                            
                                                médicaments génériques
                                            
                                            , par le
rééquilibrage du marché mondial vers les pays en
développement rapide (actuellement 80 % des médicaments sont
consommés aux États-Unis, au Japon ou en Europe), et par
l'intense
                                            
                                                restructuration
                                            
                                            mondiale que rend nécessaire
l'augmentation exponentielle des coûts de développement de
nouveaux médicaments.
                                            
                                            
                                            Selon le BIPE,
                                            
                                                l'industrie française
                                            
                                            traverserait plutôt
bien cette vague de restructuration en raison
                                            
                                                d'atouts
spécifiques
                                            
                                            : taille du marché (le quatrième au
monde), qualité de la recherche, rentabilité croissante et
développement d'une politique contractuelle entre laboratoires et
pouvoirs publics susceptible d'attirer ou de maintenir des investissements.
Ainsi
                                            
                                                l'emploi
                                            
                                            dans ce secteur pourrait continuer à
                                            
                                                progresser
                                            
                                            en France, alors qu'il se contracterait en Europe.
                                            
                                            
                                            Par ailleurs, les conventions signées entre la profession et
l'État pourraient permettre une convergence des
                                            
                                                prix
                                            
                                            français vers les prix européens. Rappelons que les prix des
médicaments les moins récents avaient été
fixés à des niveaux relativement faibles, ce qui entraînait
deux conséquences préjudiciables : d'une part les laboratoires
étaient incités à augmenter les quantités vendues ;
d'autre part, les nouveaux médicaments, qui obtenaient des prix plus
élevés, bénéficiaient de capacités de
promotion très supérieures, ce qui brouillait la concurrence au
détriment des anciens médicaments. Il en résultait que le
marché français était caractérisé par
l'importance des quantités vendues et la prééminence
abusive dans certains domaines de médicaments nouveaux et beaucoup plus
onéreux, configuration qui nuisait à la maîtrise des
dépenses de santé.
                                        
 
                                                             
                                                             
                                                             
                                                             
                                                             
                                                             
                                                            