4. TV5 et CFI

Les dépenses considérées sous cette rubrique, d'un montant absolu relativement limité, connaissent également une forte croissance : multiplication par 7 des dépenses de loyers et par 6,5 des frais, entretien compris.

AUDIOVISUEL PUBLIC
Évolution 1990-1997 des frais immobiliers (loyer, charges fiscales, entretien)
(en millions de francs)

5. Radio France, SFP, INA

Ces trois organismes peuvent être considérés comme des cas particuliers, car ils ne peuvent entrer dans les catégories précédentes.

Radio France

La radio du secteur public se trouve dans une situation particulière, puisqu'elle a reçu en héritage, la maison de l'ORTF, aujourd'hui Maison de Radio France, dont il est évident qu'elle dépasse les besoins.

Les chiffres mentionnés dans les tableaux joint correspondent à des implantations annexes, qui ne sont pas représentatifs des coûts immobiliers de l'organisme. Autant que les montants absolus - 20,439 millions de francs pour les loyers et 54,321 millions de francs pour les dépenses, entretien compris , en 1997 - il faut donc retenir les évolutions : croissance modérée pour les loyers, dont l'indice 1997/1990 n'atteint que 136, et même, léger recul, si l'on tient compte de l'évolution additionnée des charges fiscales locales et des dépenses d'entretien.

L'INA

Les indices 1997/1990
des dépenses immobilières pour l'INA sont proches de ceux de France Télévision : 148 pour les loyers - y compris les dépenses de crédit-bail [ cf. infra page 24 ] - ainsi que, pour les dépenses globales entretien compris, soit des montants absolus en 1997 respectivement égaux à 19,584 et 36,023 millions de francs .

Dans l'appréciation de ces chiffres, il faut tenir compte de l'inclusion de dépenses de crédit-bail.

La SFP


La crise que traverse cette société depuis de nombreuses années, explique à la fois :

• la stagnation des dépenses, tant en ce qui concerne les loyers proprement dits dont l'indice 1997/1990 s'établit à 101 que les dépenses globales, y compris l'entretien, dont l'indice sur la même période se situe à 95. Les dépenses 1997 correspondantes se montent respectivement à 9,989 et 15,994 millions de francs.

• les fluctuations de ces dépenses, qui traduisent des opérations connexes à l'abandon progressif des Buttes-Chaumont.

- la construction à Bry de studios, de bâtiments administratifs et logistiques a permis l'abandon des installations de Francoeur et d'Issy-les-Moulineaux, ce qui explique la chute des frais de location à partir 1992 et 1993 ;

- le plateau de Bry ne permettant pas d'accueillir la totalité des émissions réalisées aux Buttes-Chaumont, la SFP a dû louer des installations à Saint-Ouen au Village de la Communication pour compléter son potentiel, d'où une remontée sensible du coût des locations dès la fin 1993 ;

- enfin, le retrait des Buttes-Chaumont a entraîné la location à Arcueil, début 1994 d'une importante surface pour les ateliers et les stocks de costumes.