3. RFI et RFO

Si, avec 12,764 millions de francs de loyers, en 1997 , RFO ne représente qu'à peine plus de 50 % des dépenses correspondantes de RFI, soit 22,770 millions de francs, il faut tenir compte que RFO avait été dotée en pleine propriété d'un immeuble avenue Poincaré dans le XVIème arrondissement de Paris.

En ce qui concerne les loyers, les indices 1997/1990 s'établissent à 368 pour RFO et 270 pour RFI . Pour les frais immobiliers, y compris l'entretien, les indices correspondants atteignent respectivement 214 et 247, soit des dépenses en 1997 de 23,471 et 25,805 millions de francs.

•  Selon RFI, " La progression de 10,4 millions de francs à 25,8 millions de francs du coût des implantations immobilières entre 1990 et 1997 correspond :

- pour 3,3 millions de francs à la progression des loyers et charges, à surfaces constantes ;

- pour le reste, à un développement des activités de la société, financé par un accroissement de 422 millions de francs à 737 millions de francs de l'enveloppe budgétaire globale de fonctionnement sur la période, et qui pour l'essentiel était défini dans le cadre d'un contrat d'objectifs signé avec l'État en 1989.
Les développements les plus significatifs en termes d'accroissement des effectifs permanents de la société (passés de 478, fin 1989, à 670, fin 1997, et nécessitant ainsi de nouvelles locations immobilières) ont pour l'essentiel concerné :
- le programme mondial : achèvement d'un service 24 heures/24, enrichi, en 1996, par le passage à un format " information en continu " ;

- la création d'un programme spécifiquement destiné à l'Afrique francophone ;

- les programmes en langues étrangères : création d'émissions dans les langues étrangères existantes ;

- la mise en place de 7 bureaux à l'étranger
. "

• Selon RFO, " les charges de location font apparaître de fortes augmentations en 1996 et 1997 1( * ) . Celles-ci sont consécutives aux opérations de relocalisations de nos implantations de Polynésie et de Paris :







- en ce qui concerne le centre de Tahiti, financé en crédit-bail immobilier, RFO a payé des préloyers durant la phase de construction en 1996 et 1997. A partir de 1998, la charge du crédit-bail s'impute sur un compte spécifique, distinct des locations au sens strict.

- en ce qui concerne le siège, RFO a contracté en 1996 un contrat d'échange de son immeuble parisien (centre Bourdan) contre un immeuble en voie future d'achèvement (donc à construire après la signature) situé à Malakoff, dans lequel la société a emménagé fin 1997 [Cf. infra page.49]. Durant la période intermédiaire entre l'échange et l'installation à Malakoff, RFO a supporté des loyers au titre de l'occupation précaire du centre Bourdan. Cette charge n'est donc pas reconductible sur les exercices suivants. "
De fait, le tableau de la page 8 montre que c'est surtout depuis 1996 que la croissance des dépenses s'est accélérée.