État civil :
Né le 25 mars 1795
Décédé le 13 janvier 1871
Profession :
Maréchal de France
IInd Empire

Ancien sénateur du Second Empire

Elu le 31 décembre 1852
Fin de mandat le 4 septembre 1870

Ministre de la Guerre du 5 mai 1859 au 20 janvier 1867

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)

avant 1889

RANDON (JACQUES-LOUIS-CÉSAR-ALEXANDRE, COMTE), sénateur du Second

Empire et ministre, né à Grenoble (Isère) le 25 mars 1795, mort à Genève (Suisse) le 13 janvier 1871, fils d'un commerçant et neveu du général Marchand, s'engagea en 1811, fit la campagne de Russie, fut nommé sergent le 11 avril 1812, et sous-lieutenant le 18 octobre, après la bataille de la Moskowa. Lieutenant au début de la campagne de Saxe, blessé à Lutzen, capitaine en 1814, il fit encore la campagne de 1814 et celle de 1815, et reçut une légère contusion à Ligny. La seconde Restauration le mit à la retraite en raison de ses sentiments bonapartistes. Replacé dans l'activité après la révolution de juillet, et promu chef d'escadron au 13e chasseurs à cheval le 1er septembre 1830, il devint, le 27 avril 1838, colonel du 2e chasseurs d'Afrique avec lequel il prit part aux expéditions d'Afrique. Maréchal de camp en 1841, commandant de la subdivision de Bône en 1846, lieutenant général le 22 avril 1847, il reçut, en mars 1848, la direction des affaires de l'Algérie au ministère de la Guerre, et, en juin suivant, le commandement de la 3e division (Metz). Nommé ministre de la Guerre le 24 janvier 1851, il favorisa la politique du prince Louis-Napoléon, remit son portefeuille avec ses collègues, le 26 octobre de la même année, et après avoir adhéré au 2 décembre, accepta le gouvernement général de l'Algérie (11 décembre), que Pélissier remplissait par intérim. Sous son administration, les Arabes furent soumis au tribut, Laghouat et Tugghutt occupées, des routes ouvertes. Randon créa des sous-préfectures et des commissariats, un collège arabe, des écoles de médecine pratique et de mousses pour les indigènes, fit construire des viaducs, creuser des puits artésiens, exploiter des initiés, défricher des forêts, et obtint, par le décret du 8 avril 1857, l'ouverture d'un réseau de voies ferrées. Grand officier de la Légion d'honneur du 26 août 1850, sénateur du 31 décembre 1852, grand-croix du 24 décembre 1853, maréchal de France du 18 mars 1856, il fut appelé, le 14 juin 1858, au ministère de l'Algérie et des colonies. Le 23 avril 1859, au moment où des difficultés entre le Piémont, la France et l'Autriche, faisaient prévoir une rupture, il devint major-général de l'armée d'observation d'Italie; puis, lorsque les troupes françaises franchirent les Alpes, succéda au maréchal Vaillant, promu major-général de l'armée alliée, comme ministre de la Guerre (5 mai 1859). Il conserva ces dernières fonctions jusqu'au 9 janvier 1867, et fut remplacé par le maréchal Niel, A partir de cette époque, le maréchal Randon vécut fort retiré ; il n'exerça aucun commandement actif pendant la guerre de 1870 et, à la révolution du 4 septembre, se retira à Genève, où il mourut.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jacques-Louis-César-Alexandre RANDON

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