État civil :
Né le 15 octobre 1875
Décédé le 4 juillet 1959
Département :
Cantal
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 23 octobre 1938
Fin de mandat le 21 octobre 1945

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

CASTELLANE (STANISLAS, CLAUDE, MARIE, CHARLES DE), né le 15 octobre 1875 à Juigné-sur-Sarthe, mort le 4 juillet 1959 à Paris.

Député du Cantal de 1902 à 1906, de 1919 à 1924 et de 1928 à 1936.

Sénateur du Cantal de 1938 à 1944.

Frère cadet de Boniface et de Jean de Castellane, Stanislas de Castellane, ancien élève de l'Ecole libre des sciences politiques, fut élu député de la circonscription de Murat (Cantal) aux élections générales du 27 avril 1902, battant M. Peschaud, député sortant et maire de Murat par 3.917 voix contre 3.464, sur 7.455 votants, au premier tour de scrutin. Il s'inscrivit au groupe progressiste et entra à la Commission d'intérêt local.

Favorable à la liberté de l'enseignement et de l'exercice des cultes, il ne s'opposa pas à la discussion du projet de séparation des Eglises et de l'Etat, estimant « que la séparation faite par un Gouvernement libéral pouvait être considérée comme le moyen de mettre un terme au malaise moral dont souffrait le pays ». Propriétaire terrien et maire de Marcenat, il portait une attention soutenue aux questions agricoles et fiscales (protection douanière, organisation des marchés, révision du cadastre, crédit agricole) et se préoccupait d'améliorer le sort des paysans, particulièrement des métayers. Au cours de la discussion du projet de loi relatif aux Caisses de retraites ouvrières (1905), il proposa d'utiliser les fonds de ces organismes pour financer le crédit agricole.

Aux élections générales des 6 et 20 mai 1906, il perdit son siège au profit de M. Baduel, pharmacien, adjoint au maire de Murat.

Réélu le 16 novembre 1919 sur la liste d'Union nationale républicaine par 20.817 voix sur 42.921 votants, il fit partie des Commissions de l'Algérie, des colonies, des Affaires étrangères et des marchés de guerre. Il se prononça en faveur de la révision de ces marchés et de la taxation des bénéfices (1920). Au cours de la discussion des interpellations sur la politique générale du Gouvernement présidé par Aristide Briand, il manifesta ses inquiétudes devant la hausse des prix et les conditions d'application du traité de Versailles (1921). Lors de la discussion du projet de loi sur le recrutement de l'armée, il demanda que l'incorporation des jeunes agriculteurs fût effectuée en tenant compte des travaux agricoles (1922). Il intervint à diverses reprises en faveur des producteurs de fromage de Cantal. En 1923, il établit au nom de la Commission des Affaires étrangères, le rapport sur le traité de Lausanne.

Privé de son siège par la victoire du cartel des gauches le 11 mai 1924, il le retrouva aux élections générales des 22 et 29 avril 1928, qui marquèrent le retour au scrutin uninominal, par 8.700 voix contre 7.725 à M. Hugon, au deuxième tour de scrutin, dans la circonscription de Murat-Saint-Flour, Membre de la gauche républicaine démocratique, vice-président puis président de la Commission des affaires étrangères, il prit partie en faveur de l'accord conclu à Washington pour le remboursement des dettes de la France envers les Etats-Unis (1929). En 1932, à l'occasion du 83e anniversaire de M. Masaryk, il prononça l'éloge du Président de la République tchécoslovaque. Il fut aussi vice-président de la Chambre de 1930 à 1932.

Réélu aux élections générales législatives du 1" mai 1932, par 8.862 voix contre 8.169 à M. Peschaud, au premier tour de scrutin, il demanda au Gouvernement de prendre des mesures pour remédier aux effets de la crise économique sur la vente des céréales et du bétail. Aux élections des 26 avril et 3 mai 1936, arrivé en deuxième position derrière M. Maurice Montel, il se retira au deuxième tour. Elu sénateur du Cantal le 23 octobre 1938 (renouvellement du 10 janvier 1939) au troisième tour de scrutin, par 311 voix sur 576 votants, il siégea sur les bancs de l'Union démocratique et radicale et fit partie de la Commission des affaires étrangères et de celle des travaux publics. A partir de la guerre, il semble que son activité politique ait été réduite.

Le 10 juillet 1940, à Vichy, il vota les pouvoirs constituants demandés par le maréchal Pétain, et se retira de la vie publique. Il est mort le 4 juillet 1959 à Paris, âgé de 84 ans.

Il avait fait la guerre de 1914-1918, en qualité de lieutenant d'artillerie.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

CASTELLANE (Stanislas de)

Né le 15 octobre 1875 à Juigné-sur-Sarthe (Sarthe)

Décédé le 4 juillet 1959 à Paris

Député du Cantal de 1902 à 1906, de 1919 à 1924 et de 1928 à 1936

Sénateur du Cantal de 1938 à 1944

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome III, p. 897)

Après son vote positif du 10 juillet 1940, Stanislas de Castellane se retire de la vie politique, et meurt en 1959.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Stanislas de CASTELLANE

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