État civil :
Né le 7 septembre 1857
Décédé le 12 mars 1921
Profession :
Négociant
Département :
Saône-et-Loire
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 11 janvier 1920
Fin de mandat le 12 mars 1921 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

DESGRANGES (CLAUDE, ALEXIS), né le 7 septembre 1857 à Romenay (Saône-et-Loire), mort le 12 mars 1921 à Dijon (Côte-d'Or).

Sénateur de Saône-et-Loire de 1920 à 1921.

Issu d'une famille de cultivateurs de Romenay (Saône-et-Loire), Claude Desgranges exerça la profession de négociant.

Elu conseiller municipal, il fut maire de sa commune natale, Romenay, du 20 mai 1888 à la date de son décès. Il appartint également au Conseil général de Saône-et-Loire, où il conquit la sympathie de ses collègues.

Les électeurs de ce département l'envoyèrent ensuite siéger au Luxembourg. Il fut élu sénateur au deuxième tour de scrutin, avec 624 voix sur 1.238 suffrages exprimés et admis au Sénat le 13 janvier 1920.

Dès cette année, il fut membre de la Commission de l'agriculture et de la Commission de l'initiative parlementaire et, en 1921, membre de la Commission de l'enseignement, où il s'occupa essentiellement des établissements publics d'enseignement pour les aveugles et les sourds-muets.

Il décédait à Dijon, le 12 mars 1921, à 64 ans, à la suite d'une intervention chirurgicale rendue nécessaire par l'aggravation d'une maladie dont il avait vaillamment supporté les dures épreuves, M. Alexandre Bérard, vice-président du Sénat, prononçant le 15 mars 1921 son éloge funèbre, s'exprimait en ces termes : « Notre collègue Desgranges apportait au Luxembourg le ferme bon sens et le dévouement à la cause républicaine de notre vaillante démocratie bourguignonne qu'il représentait si bien. Cet excellent républicain qui, depuis de longues années, dans les divers postes électifs par lui occupés, avait la confiance des citoyens du Louhanais, est encore indirectement victime des atrocités de la guerre. Desgranges avait été atteint d'une blessure morale que rien ne pouvait guérir : un fils tendrement aimé, dont l'avenir lui inspirait justement les plus grandes espérances, avait été tué face à l'ennemi. Les forces et la santé du père ne purent, depuis ce moment, résister à sa douleur. »

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Claude DESGRANGES

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr