État civil :
Né le 27 mars 1876
Décédé le 15 janvier 1945
Profession :
Industriel
Département :
Pas-de-Calais
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 11 janvier 1920
Elu le 9 janvier 1927
Elu le 14 janvier 1936
Fin de mandat le 31 décembre 1944 ( Ne se représente pas )


Ancien Vice-président du Sénat

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

FARJON (ROGER), né le 27 mars 1876 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).

Sénateur du Pas-de-Calais de 1920 à 1944.

Décédé le 15 janvier 1945.

Roger Farjon, fils du précédent, polytechnicien et industriel comme lui, fit son entrée dans la vie publique comme conseiller municipal de Boulogne-sur-Mer : il fut membre de l'assemblée locale de 1908 à 1912, fut réélu ensuite en novembre 1919 et élu maire quelques jours plus tard. Il fut de nouveau conseiller municipal et maire en 1925, mais ne fut pas réélu en 1929.

C'est au lendemain de la première guerre mondiale - qu'il avait faite brillamment - qu'il se présenta aux élections sénatoriales, le 11 janvier 1920. Il fut élu au deuxième tour de scrutin par 1.067 voix sur 1.948 votants, contre 758 à M. Loth.

Roger Farjon fut réélu le 9 janvier 1927, au premier tour, par 1.138 voix sur 2.010 votants, arrivant derrière MM. Jonnart (1.154 voix) et Elby (1.149 voix), puis de nouveau, au premier tour également, le 14 janvier 1936, par 1.103 voix sur 2.134 votants, derrière MM. Delesalle (1.148 voix) et Salmon (1.142 voix).

Inscrit au groupe de l'union républicaine, il fut secrétaire du Sénat de 1932 à 1935 et vice-président de 1936 à 1939. Il fut membre des Commissions suivantes : enseignement, marine, finances, mines, air, colonies.

Roger Farjon prit maintes fois la parole devant le Sénat et ses interventions, toujours précises et très bien documentées, étaient écoutées avec beaucoup d'attention. Il traita souvent des questions intéressant la marine et la pêche et rapporta notamment pendant plusieurs années, au nom de la commission des finances, le budget de la marine militaire et le programme naval. Il fut aussi rapporteur du budget des P.T.T. et de la Caisse d'épargne.

Les interventions à la tribune de Roger Farjon eurent des objets très divers : création de nouvelles ressources fiscales, associations de parents d'élèves, réorganisation du réseau téléphonique français, affaire de l'Aéropostale.

En 1936, il combattit le projet de loi sur la semaine de quarante heures, dont l'efficacité lui paraissait douteuse et le « projet de loi monétaire »du gouvernement Blum.

Le 10 juillet 1940 à Vichy, il vota le projet de loi constitutionnelle.

Titulaire de la Croix de guerre 1914-1918, il avait été nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire en 1917.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

FARJON (Roger)

Né le 27 mars 1876 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)

Décédé le 15 janvier 1945 à Paris

Sénateur du Pas-de-Calais de 1920 à 1944

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1657)

Après son vote positif du 10 juillet 1940, Roger Farjon s'oppose de façon croissante aux nouvelles autorités ; en 1943, il parvient enfin à rejoindre à Londres le chef de la France libre, qui lui confie une réflexion sur l'organisation future de l'Europe libérée.

Il suit de Gaulle à Alger, où il siège à l'Assemblée consultative provisoire.

Cependant, son état de santé a été gravement altéré par les épreuves de cette nouvelle guerre, et ses proches organisent son retour en France, au mois de septembre 1944.

Il s'éteint à Paris, le 15 janvier 1945.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Roger FARJON

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