État civil :
Né le 28 février 1820
Décédé le 9 août 1897
Profession :
Propriétaire agricole
Département :
Tarn-et-Garonne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 8 janvier 1882
Elu le 4 janvier 1891
Fin de mandat le 9 août 1897 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

GARRISSON (GUSTAVE-BERNARD), membre du Sénat, né à Montauban (Tarn-et-Garonne) le 28 février 1820, propriétaire dans sa ville natale, dévoué aux idées libérales sous le second empire, se mêla activement aux luttes électorales. Le 8 février 1871, porté sur une liste républicaine comme candidat à l'Assemblée nationale, il obtint, sans être élu, 16,687 voix sur 53,345 votants. M. Garrisson se représenta aux élections suivantes, et il échoua : le 20 février 1876, dans la première circonscription de Montauban, avec 5,091 voix contre 8,950 à M. Prax-Paris, bonapartiste, élu ; le 14 octobre 1877, avec 4,864 voix contre 9,542 au député sortant, réélu, M. Prax-Paris ; et, le 21 août 1881, avec 6,919 voix contre 7,599 au même concurrent, encore réélu. M. Garrisson fut plus heureux auprès des électeurs sénatoriaux de Tarn-et-Garonne. Maire de Montauban en 1878 et 1879, il était devenu vice-président du conseil général, où il représentait depuis 1877 l'un des cantons de cette ville, lorsqu'il fut, le 8 janvier 1882, élu sénateur de son département, par 127 voix sur 246 votants. Il prit place à gauche, fut rapporteur (janvier 1886) de la loi tendant à enlever aux fabriques et aux consistoires le monopole des pompes funèbres, et vota avec la majorité de la Chambre haute : pour la réforme du personnel judiciaire, pour le rétablissement du divorce, pour les crédits de l'expédition du Tonkin, pour l'expulsion des princes, pour la nouvelle loi militaire, etc., et en dernier lieu : pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'Etat (affaire du général Boulanger). On a de M. Garrisson des poésies, les Voix du Matin, et quelques écrits, notamment une étude sur le Calvinisme en France, partie dans la Revue des Deux-Mondes en 1848.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

GARRISSON (GUSTAVE, BERNARD), né le 28 février 1820 à Montauban (Tarn-et-Garonne), mort le 9 août 1897 à Montauban.

Sénateur du Tarn-et-Garonne de 1882 à 1897.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des parlementaires, t. III, p. 122.)

En 1890, Garrisson présida la commission chargée d'étudier le projet de loi établissant le régime fiscal des raisins secs et, à ce titre, intervint en séance à plusieurs reprises, le 29 mai, sur des questions de procédure.

Réélu sénateur le 4 janvier 1891 par 251 voix sur 467 votants, il déposa le 10 juillet de cette même année un rapport sur les tarifs de douane applicables aux cotons et aux chanvres.

Ce fut le dernier acte parlementaire de Gustave Garrisson qui n'intervint plus désormais en aucune circonstance. Néanmoins, modeste et silencieux, pendant 7 ans encore, il suivit les séances avec une assiduité dont il s'était fait un devoir et à laquelle le président Loubet rendit le 9 octobre 1897 un hommage mérité. Il était mort le 9 août à Montauban, à l'âge de 77 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Gustave GARRISSON

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