État civil :
Né le 27 septembre 1847
Décédé le 17 novembre 1901
Profession :
Médecin
Département :
Drôme
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 9 avril 1893
Elu le 7 janvier 1894
Fin de mandat le 17 novembre 1901 ( Décédé )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

LAURENS (PAUL-PIERRE), né le 27 septembre 1847 à Venterol (Drôme), mort le 17 novembre 1901 à Nyons (Drôme).

Sénateur de la Drôme de 1893 à 1901.

Paul-Pierre Laurens fit ses études à la Faculté de médecine de Paris et devint docteur le 4 juillet 1870. Il participa aux combats de 1870-1871 comme aide-major à titre volontaire. La guerre finie, il vint ouvrir un cabinet médical à Nyons.

Tenté par la politique locale, il se présenta aux élections municipales du 22 novembre 1874 dans la commune où il exerçait et fut élu. Deux ans plus tard, le 11 décembre 1876, il fut désigné comme adjoint au maire et, le 16 novembre 1881, la confiance de ses collègues lui valut l'écharpe de maire.

La suite logique de cette ascension dans les responsabilités municipales fut son élection, le 12 août 1883, comme conseiller général de la Drôme - en tant que représentant du canton de Rémuzat - assemblée dont il fut le vice-président à partir d'août 1892.

Le 9 avril 1893, à la suite du décès de Chevaudier, un siège de sénateur fut à pourvoir. Paul-Pierre Laurens fut élu dès le premier tour avec 473 voix sur 753 votants contre 230 voix à Tavan.

Aux élections du 7 janvier 1894, il fut réélu au premier tour, avec 527 voix sur 749 votants, en compagnie d'Emile Loubet, élu avec 588 voix, et de Fayard, 410 voix, tous deux également sénateurs sortants, mais élus en 1885.

Il se disait vieux républicain et radical progressiste ; il s'inscrivit donc au groupe de la gauche démocratique.

Très actif, que ce soit dans sa profession médicale, dans ses fonctions de maire et de conseiller général, dans les différentes institutions de bienfaisance régionales à l'action desquelles il participait, il montra une préoccupation particulière pour le sort des agriculteurs. C'est lui d'ailleurs qui fonda, en 1886, le syndicat agricole de l'arrondissement de Nyons, dont il fut président honoraire jusqu'à sa mort et à qui il donna un très grand essor. Il fit également des travaux approfondis sur les brevets d'invention.

Toute cette activité n'empêchait pas de trouver chez Paul-Pierre Laurens une très grande simplicité, une rare discrétion et une parfaite modestie.

Il intervint dans la discussion du rapport sur le régime fiscal en Algérie (1894).

Il déposa un rapport sur le projet de loi concernant la détermination et la conservation des postes électro-sémaphoriques (1895) ; une proposition de loi tendant à modifier la loi du 5 juillet 1844 sur les brevets d'invention (1899). Il décéda à Nyons, âgé de 54 ans, le 17 novembre 1901 à la suite d'une longue et douloureuse maladie.

Paul-Pierre Laurens était décoré de la Légion d'honneur au titre de la lutte contre l'épidémie cholérique de 1884 et avait reçu les palmes d'officier d'académie en 1892.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul LAURENS

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