État civil :
Né le 5 janvier 1836
Décédé le 8 septembre 1914
Profession :
Avocat
Département :
Saône-et-Loire
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 9 octobre 1898
Elu le 28 janvier 1900
Elu le 3 janvier 1909
Fin de mandat le 8 septembre 1914 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

MAGNIEN (GABRIEL-ADOLPHE), député depuis 1885, né à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) le e 5 janvier 1836, se fit inscrire au barreau d'Autun, servit comme volontaire pendant la guerre de 1870 dans l'armée de Garibaldi, qui le nomma président de la cour martiale, puis acheta une étude d'avoué à Autun, dont il devint maire (1876-1879). Conseiller général d'Autun en 1878, président de la Société de secours mutuels, il fut porté, aux élections du 14 octobre 1885, sur la liste radicale de Saône-et-Loire, et fut élu, au second tour, le 9e et dernier, par 79,293 voix sur 140,510 votants et 174,124 inscrits. Il fit partie de la gauche radicale et de l'extrême gauche, vota avec ce groupe, fut membre de plusieurs commissions, et s'occupa surtout des questions d'organisation judiciaire. Il s'est prononcé pour l'expulsion des princes, et, dans la dernière session, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour les poursuites contre le général Boulanger. M. Magnien a épousé Mlle Gudin du Pavillon, fille de l'ancien député de la Nièvre.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

MAGNIEN (GABRIEL, ADOLPHE), né le 5 janvier 1836 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), mort le 8 septembre 1914 à Plottes (Saône-et-Loire).

Député de Saône-et-Loire de 1885 à 1898.

Sénateur de Saône-et-Loire de 1898 à 1914.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 220.)

Aux élections législatives du 6 octobre 1889, Magnien bat par 7.295 voix, au scrutin de ballottage, le marquis de Mac-Mahon, monarchiste, qui en obtient 6.213. Il est à nouveau élu en 1893, au premier tour cette fois, par 8.714 voix contre 6.993 à Bufnoir, républicain libéral, et 1.176 à' Montcharmont, républicain.

Il fait partie de plusieurs commissions importantes, dont celle de l'intérieur, où sont étudiées toutes les questions qui concernent les ouvriers mineurs. Il est président de la commission relative à la réorganisation du Conseil d'Etat. Buffet, sénateur inamovible, étant décédé, Magnien présente sa candidature et est élu le 9 octobre 1898, au second tour, par 756 voix sur 1.302 votants.

Il est inscrit au groupe de la gauche démocratique. En 1899, il dépose une proposition de loi portant modification de la loi du 27 décembre 1892 édictant l'assistance obligatoire à la tentative de conciliation pour les différents collectifs entre patrons et ouvriers mineurs. Il est réélu le 28 janvier 1900, au premier tour, par 907 voix sur 1.293 votants.

Son activité est grande au sein des commissions d'initiatives, commission des pétitions - dont il est nommé président en 1900 - et de plusieurs commissions spécialement constituées pour l'examen de projets et propositions de loi. En 1900, il est chargé de rapporter une proposition de loi d'amnistie. Défenseur résolu de l'union avec l'Italie, il dépose en 1907 une motion au sujet du centenaire de la naissance du général Garibaldi.

Ses électeurs lui renouvellent leur confiance le 3 janvier 1909 et il passe au premier tour avec 877 voix sur 1.267 votants.

Jusqu'en 1914 - année de sa mort - il participe surtout au travail des commissions.

Conseiller général du canton d'Autun à deux reprises, il fut président de la commission de l'instruction publique du Conseil général de Saône-et-Loire et il s'attacha à défendre les intérêts des instituteurs. Président de la Société de secours mutuel, l'Union autunoise, il fut le fondateur et le président de la société de tir d'Autun.

Il mourut le 8 septembre 1914 des suites d'une longue et douloureuse maladie, à l'âge de 78 ans dans son domaine de Tremont, à Plottes.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Gabriel MAGNIEN

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