État civil :
Né le 23 mai 1855
Décédé le 18 mars 1939
Département :
Côtes-du-Nord
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 9 janvier 1921
Elu le 14 janvier 1930
Fin de mandat le 9 janvier 1939 ( Ne se représente pas )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

MANDO (EUGÈNE, GERMAIN, MARIE), né le 23 août 1855 à Langast (Côtes-du-Nord), mort le 18 mars 1939 à Plestin-les-Grèves (Côtes-du-Nord).

Député des Côtes-du-Nord de 1898 à 1921.

Sénateur des Côtes-du-Nord de 1921 à 1939.

Mando était déjà conseiller général lorsqu'il se présenta aux élections législatives de 1898, poussé par la confiance de ses concitoyens. Il fut élu le 8 mai 1898, par 11.402 voix sur 19.663, contre 8.280 à Limon, conservateur. Il remplaça Le Cerf, député sortant, qui ne s'est pas représenté.

Il fut constamment réélu : le 27 avril 1902, au premier tour, par 14.972 voix sur 15.160, contre 152 voix à Boinel ; le 6 mai 1906 par 14.067 voix sur 16.034, contre 1.887 à Mallet, au premier tour ; le 24 avril 1910, par 9.611 voix sur 13.152, contre 3.446 à Le Moigne ; le 26 avril 1914 par 11.059 sur 12.256, contre 1.193 à Tremel. Enfin, le 16 novembre 1919, sur une liste d'union républicaine, au scrutin départemental avec représentation proportionnelle, il obtint 57.098 voix sur 104.198 suffrages exprimés.

Il était inscrit au groupe de la gauche démocratique.

Malgré les longues années au cours desquelles il exerça son mandat de député, son activité parlementaire, à la Chambre, fut assez réduite. Il s'intéressa surtout aux questions relatives au commerce et à l'industrie il fit partie des commissions correspondantes. En 1914, il fut nommé membre de la commission de l'agriculture. En 1910, il avait proposé l'ouverture d'une chaire d'agriculture dans l'arrondissement de Loudéac.

Vers la fin de la guerre 1914-1918, il soutint l'impression et la distribution gratuite par l'administration des bulletins de vote et des circulaires aux élections.

En 1921, il se présenta aux élections sénatoriales et est élu par 878 voix sur 1.235, en même temps que Le Troadec, Servain, Baudet et de Kerguezec. Il donna alors sa démission de député. En 1929, le 20 octobre, il fut réélu sénateur, au troisième tour, par 692 voix sur 1.236, alors que 666 voix se portèrent sur Le Trocquer, de Kerguezec, Servain et Even étant élus au premier tour.

Au Sénat, Eugène Mando s'intéressa, comme il le fit toujours, aux questions agricoles, au commerce et à l'industrie. Il fit partie des commissions qui traitent plus particulièrement de ces problèmes et participe à leurs travaux.

Il parla très rarement en séance publique ; ses quelques interventions ont porté sur les questions agricoles : bouilleurs de cru, marché de la viande, produits résineux, organisation de l'office du blé.

En raison de son grand âge, il ne se représenta pas aux élections de 1938.

Il devait mourir peu après, le 18 mars 1939 à Plestin-les-Grèves, à l'âge de 84 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Eugène MANDO

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