État civil :
Né le 5 avril 1873
Profession :
Docteur en droit
Département :
Tarn-et-Garonne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 9 janvier 1927
Fin de mandat le 15 mai 1934 ( Démissionnaire )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

PUIS (AUGUSTE, CHARLES, MARIE), né le 5 avril 1873 à Paris (8e).

Député du Tarn-et-Garonne de 1919 à 1927.

Sénateur de Tarn-et-Garonne de 1927 à 1934.

Sous-Secrétaire d'Etat à l'Agriculture du 17 janvier 1921 au 15 janvier 1922.

Auguste Puis était issu d'une famille paternelle parisienne de robe et maternelle toulousaine parlementaire.

Fidèle à cette double origine, il partagea sa vie entre le droit et la politique, entre Paris et les rives de la Garonne.

Il fit ses études au lycée, puis à la Faculté de droit de Toulouse, qui lui conféra le grade de docteur.

Maire de Dieupentale, conseiller général du canton de Grisolles, il fut élu député le 16 novembre 1919, succédant à M. Pottevin. Il s'inscrivit au groupe de la gauche radicale et fut réélu le 11 mai 1924.

C'est encore à M. Pottevin qu'il succéda au Sénat, à la suite du renouvellement partiel du 9 janvier 1927.

Il y devint membre du groupe de la gauche démocratique radicale et radicale-socialiste.

Son activité parlementaire fut axée sur les problèmes agricoles.

Le 20 décembre 1920, un an à peine après son entrée au Palais Bourbon, il interpellait le gouvernement « sur la réduction des achats de blé aux producteurs indigènes, ce qui constitue un sérieux préjudice aux agriculteurs et une menace de raréfaction des semailles ». Il défendait avec chaleur ces agriculteurs, démontrant que leur intérêt se confondait avec celui du pays qui a besoin de leur travail. La discussion des budgets du ministère de l'Agriculture lui fournissait également l'occasion de brosser à grands traits les principes directeurs d'une politique économique fondée sur la stabilité de l'agriculture.

Cette compétence devait amener le président du conseil, Aristide Briand, à lui confier, dans son 7e cabinet, le sous-secrétariat à l'Agriculture pour assister le ministre Lefèbvre du Prey. Nommé le 17 janvier 1921, il resta en fonctions jusqu'à la chute du ministère, le 15 janvier 1922. Il s'attacha pendant cette période à orienter l'action du gouvernement vers l'amélioration du sort des ruraux et la modernisation des exploitations en envoyant, par exemple, dans les campagnes des spécialistes du remembrement expliquer l'intérêt de cette entreprise aux propriétaires, trop souvent réticents, voire hostiles.

Au Sénat, il poursuivit ses efforts en faveur du monde rural et s'occupa des problèmes militaires au sein de la commission de l'armée.

Il démissionna le 15 mai 1934, au cours de l'affaire Stavisky, puis sollicita, sans succès, un nouveau mandat aux élections sénatoriales du 20 octobre 1935.

S'intéressant vivement à l'histoire, à la géographie, à la politique étrangère et aux questions coloniales, il écrivit plusieurs ouvrages sur ces sujets : Une famille de parlementaires toulousains à la fin de l'ancien régime, Lettres de cachet à Toulouse au XVIIIe siècle, En marge de l'Histoire, Historiette de M. le Chanoine de Fabry, Ce qu'il faut savoir de l'Italie.

Son activité culturelle locale lui valut d'être membre de l'Académie des jeux floraux, de l'Académie de législation de Toulouse, de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, et de l'Académie des sciences et belles-lettres de Tarn-et-Garonne.

Il était titulaire de nombreuses décorations françaises et étrangères, commandeur du Mérite agricole, médaillé interallié, grand officier du Ouissam alaouite, grand officier de la Couronne d'Italie, officier de Saint-Sava, chevalier du Saint-Sépulcre.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958


PUIS (Auguste)

Né le 5 avril 1873 à Paris 8ème

Décédé le 14 novembre 1950 à Paris 16ème

Député du Tarn-et-Garonne de 1919 à 1927

Sénateur du Tarn-et-Garonne de 1927 à 1934

Sous-Secrétaire d'Etat à l'Agriculture du 17 janvier 1921 au 15 janvier 1922

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VII, p. 2766)

Auguste Puis se retire de la vie politique en 1935 après avoir sollicité sans succès un nouveau mandat aux élections sénatoriales. Il meurt à Paris le 14 novembre 1950, âgé de 77 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Auguste PUIS

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