État civil :
Né le 29 juin 1852
Décédé le 13 juillet 1927
Profession :
Journaliste
Département :
Territoire de Belfort
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 19 mai 1912
Elu le 11 janvier 1920
Fin de mandat le 8 janvier 1927 ( Non réélu )

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

1889-1940

THIÉRY (LAURENT), né le 29 juin 1852 à Saint-Cosme (Saône-et-Loire), mort le 13 juillet 1927 à Belfort (Territoire de Belfort).

Sénateur du Territoire de Belfort de 1912 à 1927.

Fils d'un négociant de Chalon-sur-Saône, il fait des études classiques au collège de la ville et à la Faculté de droit de Dijon. Il préfère le journalisme à la profession judiciaire et devient successivement rédacteur dans plusieurs feuilles de Saône-et-Loire et en 1888 rédacteur en chef puis directeur de La Frontière, important bihebdomadaire du Territoire de Belfort. Outre les bulletins politiques qu'il écrit régulièrement, il fait paraître un roman très apprécié Malgré elle et des nouvelles.

Conseiller municipal de Belfort de 1904 à 1912, conseiller général du canton de Belfort en 1904, président de l'assemblée départementale le 18 août 1915, Laurent Thiéry est élu sénateur du Territoire de Belfort le 19 mai 1912 en remplacement de Philippe Berger, décédé, par 121 voix contre 64 à Hosatte, progressiste, et réélu le 11 janvier 1920 par 110 voix sur 198 votants.

Membre de la commission des finances de 1916 à 1920, président de la commission des réformes sociales, il a contribué à faire voter la loi sur les associations ouvrières de production, la loi sur les actions de travail dans les sociétés à participation ouvrière, la loi sur l'extension de la capacité civile des syndicats professionnels.

Il a présenté des rapports sur les allocations militaires, sur l'exonération d'impôt sur le revenu des intérêts des reconnaissances des monts-de-piété et des emprunts contractés par ceux-ci. Pendant toute la guerre, il a fait partie de la commission supérieure des prisonniers de guerre et de la commission supérieure des allocations militaires.

Il est intervenu à la tribune pour exprimer la joie du retour de l'Alsace et de la Lorraine à la France lors de la discussion du Traité de Versailles. Il a obtenu la création à Belfort d'une préfecture de troisième classe mais il n'a pu obtenir du Sénat qu'on y crée une Cour d'assises.

Vice-président du comité exécutif du parti radical-socialiste, Laurent Thiéry était inscrit au groupe de la gauche démocratique, radical et radical-socialiste du Sénat.

Aux élections du 9 janvier 1927, il est battu de cinq voix par Viellard. Il conteste ce résultat. Le rapport de la commission d'enquête fait l'objet d'un débat long et passionné le 1er décembre 1927 et Viellard est admis.

Laurent Thiéry était Chevalier de la Légion d'honneur et Officier de l'Instruction publique.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Laurent THIERY

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr