Appartenance politique :
Groupe Communiste
État civil :
Née le 14 octobre 1901
Décédée le 18 janvier 1990
Profession :
Directrice d'école primaire
Département :
Bouches-du-Rhône
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elue le 8 décembre 1946
Elue le 7 novembre 1948
Fin de mandat le 18 juin 1955 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

DUMONT (Mireille)

Née le 14 octobre 1901 à Valréas (Vaucluse)

Décédée le 18 janvier 1990 à Marseille (Bouches-du-Rhône)

Conseiller de la République, puis Sénateur des Bouches-du-Rhône de 1946 à 1955

Fille d'un instituteur qui termina sa carrière à Marseille comme directeur de l'école primaire supérieure Victor-Hugo, Mireille Dumont fait ses études secondaires à Avignon, puis Marseille. Elle y fréquente ensuite la faculté des sciences où elle obtient une licence. Devenue enseignante de sciences naturelles, elle est nommée à l'école primaire supérieure de Draguignan, puis revient à Marseille en 1934, au collège Michelet. Elle s'engage alors dans diverses actions militantes : Comité Amsterdam-Pleyel, Secours populaire français, Rassemblement universel pour la paix, Comité mondial des femmes contre le fascisme.

Elle choisit la date symbolique du 14 juillet 1936 pour adhérer au parti communiste, et devient alors la trésorerière, pour Marseille, du comité d'accueil aux enfants d'Espagne, pays où elle se rend alors à plusieurs reprises au nom du Comité mondial des femmes. Elle siège également au sein de l'union départementale des Bouches-du-Rhône de la CGTU.

Après la déclaration de guerre, elle est placée en résidence surveillée pour avoir participé à plusieurs manifestations communistes dans divers lycées marseillais. En 1943, elle passe dans la clandestinité et, sous le pseudonyme de Claude Rey, anime le Mouvement des femmes communistes de l'Allier.

La paix revenue, elle regagne Marseille, où elle est élue au conseil municipal en avril 1945. Elle y est responsable de la santé publique, et y siégera jusqu'en 1955.

Elle siège alors à la direction fédérale du Parti, et préside l'Union départementale des femmes françaises.

Lors des élections du 8 décembre 1946 au Conseil de la République, elle figure en deuxième position sur la liste d'Union républicaine et résistante présentée par le Parti communiste dans les Bouches-du-Rhône qui, avec 808 voix sur 1 834 exprimés, remporte trois des cinq sièges à pourvoir.

Membre de la Commission de l'éducation nationale, et de la Commission de la famille, elle intervient très activement en séance publique, notamment dans les grands débats économiques, budgétaires et éducatifs. Elle est également très attentive aux conditions de vie des plus démunis, et prend part, à ce titre, à de nombreuses discussions sur les problèmes de reconstruction et de logement, et s'intéresse également au sort des victimes de guerre, ainsi qu'aux grandes questions posées par l'organisation des institutions françaises, ou les relations internationales.

A titre d'exemple, elle s'exprime ainsi sur le règlement du Conseil de la République (janvier 1948), l'élection des membres de l'Assemblée nationale (avril 1951), les pouvoirs spéciaux et l'état d'urgence en Algérie (avril 1955).

Elle intervient également sur le redressement économique et financier (août 1948), la construction de logements économiques (mars 1958), le projet d'équilibre financier, d'expansion économique et de progrès social (août 1954), ainsi que sur la titularisation des instituteurs, et le statut des centres d'apprentissage (février 1949), le statut du personnel remplaçant de l'enseignement du premier degré (février 1951), les élèves des écoles normales supérieures (février 1954), et la Caisse nationale des lettres (décembre 1954). Elle prend aussi une part active aux débats sur le régime de la presse (décembre 1951) et l'amnistie (juillet 1953).

A nouveau candidate au Conseil de la République le 19 juin 1955, en deuxième position de la liste communiste dans les Bouches-du-Rhône, elle n'est pas reconduite, car seul Léon David, tête de cette liste, est réélu.

Le Parti communiste la présente alors en troisième position de sa liste dans la 2e circonscription des Bouches-du-Rhône aux législatives du 2 janvier 1956, qui obtient alors deux des quatre sièges à pourvoir. Elle est à nouveau candidate en 1958 et 1962.

Après son départ du Conseil de la République, elle reprend son enseignement à Marseille, au lycée Edgar Quinet, jusqu'à sa retraite, en 1967, et siège toujours activement au sein de la fédération communiste des Bouches-du-Rhône.

Elle meurt à Marseille, en 1990, à l'âge de 89 ans.

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Ve République

DUMONT (Mireille)

Née le 14 octobre 1901 à Valréas (Vaucluse)

Décédée le 18 janvier 1990 à Marseille (Bouches-du-Rhône)

Conseiller de la République, puis Sénateur des Bouches-du-Rhône de 1946 à 1955

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome III, p. 423-424)

Mireille Dumont poursuit sa carrière d'enseignante à Marseille, au lycée Edgar Quinet, jusqu'à sa retraite en 1967. Elle reste également membre de la fédération communiste des Bouches-du-Rhône.

Elle s'éteint à Marseille à l'âge de 89 ans.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Marcelle BOUVET

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