Appartenance politique :
Groupe Communiste
État civil :
Née le 3 septembre 1911
Décédée le 13 mars 2002
Profession :
Institutrice
Département :
Seine
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elue le 19 décembre 1946 (élu(e) par l'Assemblée Nationale)
Elue le 7 novembre 1948 (Seine)
Elue le 18 mai 1952 (Seine)
Elue le 8 juin 1958 (Seine)
Fin de mandat le 26 avril 1959 (Ne se représente pas)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

DUMONT (Yvonne)

Née le 3 septembre 1911 à Paris

Décédé les 18 avril 1986 (1) à Paris

Conseiller de la République élue par l'Assemblée nationale de 1946 à 1948, puis Sénateur de la Seine de 1948 à 1958 (2)

Bien que née à Paris, Yvonne Dumont passe son enfance au Havre, d'où sa famille est originaire ; son père est employé à la Compagnie Générale Transatlantique.

Grâce à son succès au concours des bourses, elle peut obtenir le brevet élémentaire ; mais elle est ensuite contrainte, du fait de la modicité des revenus de sa famille, de travailler, dès le mois d'août 1927, au central téléphonique du Havre.

A partir de 1929, elle entre dans l'enseignement, comme institutrice suppléante et, reçue au certificat d'aptitude pédagogique, est titularisée en 1934. Jusqu'en 1938, elle exerce comme institutrice dans différents villages du pays de Caux, puis elle est nommée à l'école communale de filles «Jeanne d'Arc», à Petit-Quevilly, dans la Seine-Inférieure.

Elle adhère en 1934 au syndicat national des Instituteurs, puis rejoint le Parti communiste l'année suivante ; elle est alors secrétaire de la section communiste d'Yvetot, puis membre du comité régional.

Après 1938, son action militante s'exerce essentiellement à Rouen et dans sa banlieue, même après l'interdiction du Parti ; c'est ainsi qu'au mois de juin 1941, elle échappe de peu à l'arrestation, et passe alors à la clandestinité, en militant toujours aussi activement.

En 1941, elle est condamnée, par contumace, à dix ans de travaux forcés par la Cour spéciale de Rouen.

Au mois de décembre, elle gagne Paris à la demande de la direction du Parti : Danielle Casanova lui confie l'animation des Comités féminins de la Résistance, d'abord en Normandie, puis dans l'est, et le sud-ouest de la France. Après avoir contribué à la fondation de l'Union des femmes Françaises, elle est chargée d'organiser ce mouvement dans le Nord et le Pas-de-Calais ; puis elle regagne Paris et participe, au mois d'août 1944, à la libération de la capitale. Son action durant cette période troublée lui vaut la Croix du combattant volontaire de la Résistance, et la Légion d'honneur. Lors du congrès constitutif de l'UFF, devenue légale, en juin 1945, Yvonne Dumont en est nommée secrétaire générale à l'organisation ; elle accède également au bureau de la fédération communiste de la Seine. Puis, le 19 décembre 1946, elle est élue au Conseil de la République, parmi les 35 Conseillers nommés par l'Assemblée nationale pour y représenter ses divers groupes politiques.

Elle rejoint le groupe communiste, et siège à la Commission des affaires étrangères, et à celle de la famille.

En 1947, elle s'exprime ainsi sur les budgets de l'éducation nationale, et de la santé publique, ainsi que sur le projet de loi tendant à la défense de la République. L'année suivante, elle intervient sur les impôts directs, les loyers, le redressement économique et financier, et l'élection des Conseillers de la République.

Lors du renouvellement du 7 novembre 1948 du Conseil de la République, elle est candidate en cinquième position sur la liste d'Union républicaine et résistante présentée par le Parti communiste dans la Seine qui, avec 1 217 voix sur 3 096 exprimés, remporte huit des vingt sièges à pourvoir.

Elle siège alors à la Commission de la famille, à celle de la presse, puis à celle des pensions, et prend notamment part aux débats sur les publications destinées à la jeunesse, la ratification du pacte de l'Atlantique, l'organisation de la police dans les départements d'outre-mer (1949), la répression de certaines atteintes à la sûreté extérieure de l'Etat et la durée du service militaire actif (1950).

Elle est réélue dans la Seine le 18 mai 1952, en cinquième position de la liste communiste, qui conserve huit des vingt sièges à pourvoir.

Elle s'exprime alors sur la Communauté européenne de défense (1953), les accords de Paris, la prolongation de l'état d'urgence en Algérie, l'orientation de la politique intérieure et extérieure de la France (1956), les communautés économiques et atomiques européennes (1957), et la déclaration de l'état d'urgence sur le territoire métropolitain (16 mai 1958).

Les 2 et 3 juin suivant, elle vote contre les pleins pouvoirs et contre la révision constitutionnelle.

Elle est réélue le 8 juin 1958, en deuxième position de la liste communiste, qui obtient alors neuf des vingt sièges à pourvoir, mais ne se représente pas le 26 avril 1959.

Elle poursuit alors son action de militante communiste, notamment au sein du mouvement pour la Paix, et de l'UFF.

Notes de la Division des Archives :

(1) La date de décès est le 13 mars 2002

(2) Sénateur de la Seine jusqu'en 1959

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Ve République

DUMONT (Yvonne)

Née le 3 septembre 1911 à Paris

Décédé le 13 mars 2002 à Paris

Conseiller de la République élue par l'Assemblée nationale de 1946 à 1948, puis Sénateur de la Seine de 1948 à 1959

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome III, p. 424-425)

Ne se représentant pas aux élections sénatoriales du 26 avril 1959, Yvonne Dumont poursuit sa carrière comme secrétaire générale (1957-1968), puis vice-présidente de l'Union des femmes françaises (UFF), et comme membre du comité central du Parti communiste français (PCF) (1947-1968). Elle décède en 1986, dans sa 90e année.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Yvonne DUMONT

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